Genre: WILDAF renforce les leaders religieux et communautaires de Koulikoro sur les VBG
Meguetan I NFOS.
Ouverture ce lundi 27 juin 2022 d’un atelier de formation à l’intention des leaders religieux et communautaires, sur les violences basées sur le genre, les droits des femmes et les gestions de violences basées sur genre au sein des communautés. L’atelier vise à outiller ces leaders sur le genre et les VBG, également les impliquer sur les questions de VBG au sein de leurs communautés respectives. Ils sont une quinzaine de participants (hommes et femmes) de Koulikoro et environs à prendre part cette rencontre de 2 jours organisée par WILDAF avec l’appui de CORDAID.
La lutte contre les violences basées sur le genre est une activité primordiale pour les autorités maliennes et les partenaires. Un mois après la formation des para juristes sur la prévention et la protection des couches vulnérables ou à risque des violences basées sur le gens, l’ONG WILDA et son partenaire CORDAID, reviennent à Koulikoro toujours dans le cadre du genre. Il s’agit de la formation cette fois des leaders religieux et communautaires sur le genre, le droit de la femme, les violences basées sur le genre mais aussi sur la gestion des violences issues des VBG, dans leurs localités respectives. A ce titre, l’activité vise comme objectif, un renforcement de capacités des leaders concernés sur le VBG, mais également sur le droit de la femme et la gestion des cas de violences.
L’ouverture des travaux était présidée par le conseillers aux affaires économiques et financières du gouverneur de la région M. Alfoussény TOURE, du représentant du maire de la commune urbaine de Koulikoro M. Aliou Moussa TAMBOURA, du représentant de la directrice régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille, M. Sanankè TRAORE.
Les participants (hommes et femmes) sont venus des organisations religieuses et des organisations communautaires de la ville de Koulikoro, de Sirakorola, Doumba, Mafeya, Massala.
Il s’agit, à la sortie de ces 2 jours de Travaux, de mettre en place un cadre de concertation qui permettra pour ces leaders d’interagir sur les questions de VBG au sein de leurs communautés respectives. Pour cela, les leaders seront invités à faire des plaidoyers par rapport aux violences basées sur le genre, sinon participer à des séances de communication. Les émissions radiophoniques pour une sensibilisation conséquente seront des créneaux actifs pour atteindre les populations par rapport au genre.
Des études ont montré que 96% des femmes et filles sont survivantes de VBG (EDSM-2012-2013), 38% des femmes subissent des violences physiques, 49% des femmes se sont mariées avant l’âge de 17 ans, 93% de cas les auteurs sont des partenaires intimes, et le code pénal ne couvre pas toutes les formes de VBG.
Nayté
