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Genre: La FENAJFA Koulikoro édifie la population sur la corruption.

Meguetan INFOS.

 

Conférence débat ce mercredi 13 mars 2024 à koulikoro sur le thème : la corruption comme facteur de chômage enjeux et défis pour la jeunesse. Organisé par la fédération nationale des jeunes filles et femme pour leurs autonomisations (FENAJFA), la conférence vise à sensibiliser les jeunes et les femmes sur la place de la corruption dans l’émergence du chômage dans la société. L’activité qui s’inscrit dans le cadre de la 8e édition de la semaine nationale contre la corruption avec l’appui du LUCEG et de l’entente Canada Mali. Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à cette conférence débat.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le maire de Koulikoro représenté par son 3e adjoint M. Aliou Moussa TANMBOURA en présence du représentant de la directrice régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille M. Isaïe COULIBALY.

La corruption est un fléau qui mine tous secteurs de la vie socioéconomique et politique au Mali comme ailleurs dans le monde. Les mécanismes de lutte contre ce mal sont vivement développés par les plus hautes autorités maliennes et les partenaires au développement. La jeune cheville ouvrière du développement joue un rôle fondamental dans la lutte contre la corruption, surtout que cette couche est remarquablement victime de ce mal. C’est ainsi qu’à l’occasion de la 8e édition de la semaine nationale de la jeunesse, l’antenne régionale de la fédération nationale des jeunes filles et femme pour leurs autonomies (FENAJFA) a initié une conférence débat sur thème relatif à la corruption comme facteur de chômage enjeux et défis pour la jeunesse.

3 conférenciers ont animé cette rencontre d’échange. M. Nouhoum TRAORE, directeur général adjoint de l’Agence développement Régional, M. Bathily Fadimata Alamine directrice de la maison de la femme de l’enfant et de la famille de Koulikoro et Mme Bagayoko Assitan SIDIBE, coordinatrice régional de l’ONG AROP. Il s’agissait pour chaque conférence d’aborder le sujet de la corruption dans le sens de la cause à effet en insistant surtout sur les conséquences profondes pour la société, mais plus particulièrement envers les jeunes. La corruption qui est un facteur d’accroissement du taux de chômage au Mali et dans la région de Koulikoro.

Selon Mme Sidibé Fatim TRAORE responsable de la coordination régionale de FENAJFA, « la pris une ampleur inquiétante de nos jours et elle est la cause du chômage de plusieurs jeunes » a-t-elle reconnu, tout en aillant en conscience le rôle de jeunes filles et femmes dans la lutte contre la corruption : « Au marchés, tout comme dans le espaces publics et même au cours de nos moments de tontine, procédons à la sensibilisation des gens, afin qu’ils comprennent le sens de la corruption, car la corruption commence depuis la maison avant d’atteindre les autres secteurs de la société » a-t-elle martelé

Des espaces d’échange qui ont permis aux participants de poser des questions de compréhension, d’éclaircissement, mais aussi de contribution d’amélioration

A la fin des travaux, les participants se sont dits largement édifiés par rapport aux sujet et sont prêts à s’impliquer dans la lutte contre le fléau

Rappelons que l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2019 octroie une moyenne de 29 points au Mali. Le Mali est donc classé au 130e rang sur les 180 pays notés. En 2018, le Mali occupait le 120e rang des pays les plus corrompus.

Nayté

 

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