Football: la FIFA suspend les fédérations du Kenya et du Zimbabwe

La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a suspendu les fédérations de football du Kenya et du Zimbabwe en raison de l’ingérence du gouvernement.

Cela a été contenu dans une déclaration de la FIFA du jeudi 24 février. « Sans préjuger des enquêtes menées par les autorités nationales ou d’autres instances juridictionnelles, le Conseil de la Fifa a décidé de suspendre la Fédération Kenyane de Football et la Fédération Zimbabwéenne de Football avec effet immédiat pour cause d’influence indue par un tiers », explique l’instance dans un communiqué.

Le président de la Fifa, Gianni Infantino, a donné plus de détails sur les raisons de ces suspensions, évoquant en conférence de presse des « interférences gouvernementales dans les activités de la fédération de football ». « Ils savent ce qui doit être fait pour que la suspension soit levée », a indiqué le dirigeant.

Au Kenya, le ministère des Sports a suspendu en novembre 2021 la Fédération kenyane de football (FKF) et nommé un comité intérimaire qui gère les activités de football dans le pays. Une pratique combattue par la FIFA.

Du coté du Zimbabwe, la Fédération a été suspendue par la Commission des sports et des loisirs (SRC) depuis novembre 2021. Même si cette commission, nommée par le gouvernement, a évoqué certaines raisons comme le harcèlement sexuel présumé d’arbitres féminins par le personnel technique et des allégations de fraude, pour justifier cette action, la FIFA reste contre ces actions.

L’organisme mondial de football a ordonné au Zimbabwe de réintégrer ses officiels de football d’ici le 3 janvier. Les suspensions des deux nations africaines seront levées si leurs gouvernements permettent aux fédérations de fonctionner à nouveau normalement.

“Ils savent ce qu’il faut faire pour que la suspension soit levée », a-t-il ajouté.

La FIFA a déclaré qu’elle coopérerait aux enquêtes sur les allégations de corruption et de harcèlement s3xuel par des responsables de football zimbabwéens.

afrikmag.com