Mécontents de leurs conditions de vie et de travail, les agents de Food and Events Africa (FEA) veulent se faire entendre. Ce, par la menace d’une cessation de travail qui durera 72 heures.
Les travailleurs de Food and Events Africa (FEA), une société minière basée à Kayes, se disent lésés dans leurs droits sociaux et moraux. C’est la raison pour laquelle ils ont déposé un préavis de grève de 72 heures, allant du 23 au 25 octobre 2024, à la Direction générale de la structure. C’était le 4 octobre 2024.
Le préavis de grève a été signé par les comités syndicaux de l’Untm et de Syltmim (FEA – Loulo et Gounkoto). Comme points de revendication, les travailleurs demandent la définition d’un calendrier de finalisation du projet d’accords d’établissement sous l’égide de la DNT (Direction nationale du travail), conformément au protocole d’accord du 16 juin 2022. En plus, ils exigent d’accorder aux travailleurs une augmentation de salaire de 54,84%, pour la mise en œuvre des protocoles d’accords signés entre le gouvernement du Mali, l’Untm et le Cnpm en 2014, 2019 et 2021, avec un mécanisme de rappel de trente-six mois. Le troisième point porte sur le maintien de quarante heures de travail par semaine en pratique au sein de FEA depuis 2010 et de l’inscrire dans l’accord d’établissement en cours de révision ;
Le quatrième et dernier point concerne la mise en place de la commission pour la gestion des plaintes et des irrégularités de l’évaluation de l’année de 2022 en fonction de l’avis de la DRT/K et procéder aux évaluations de performance des travailleurs pour 2023 et pour 2024 dans l’immédiat. Si rien n’est fait, c’est toutes les sociétés FEA Loulo et FEA Gounkoto qui seront paralysées pendant 72 heures.
L’Alerte