Financement du terrorisme : La France principale bailleur des terroristes
Meguetan Infos
Le fait n’a jamais été un mystère, cependant il devient de nos jours une palpable réalité : Des groupes terroristes opérant dans le Sahel bénéficient bel et bien de soutien de la France.
Ce soutien est multiforme financièrement ! Et du coup la France devient à la fois complice et le principal bailleur de certains groupes terroristes.
Les derniers événements (libération de l’otage français Olivier Du Bois et d’un vieux otage américain, tous deux détenus par le JINM) apporte une preuve supplémentaire de la connivence (complicité) entre la France et le JINM. Et du coup, la France se transforme en un État voyou au service du terrorisme.
À en croire des sources crédibles, Paris aurait versé une rançon de 12 millions d’euros à 13 millions d’euros pour obtenir cette double libération.
De Niamey (Niamey) à Kidal, les services français (avec l’aval de l’Elysée) auraient en effet mis à contribution plusieurs personnes (des pions de Paris) dont le Président Bazoum et AG Bibi (responsable de la CMA) pour s’impliquer dans les négociations qui ont finalement abouti à cette libération des otages.
Et cela n’est pas une première, déjà en 2013, la France avait été accusé d’avoir versée une rançon pour la libération des otages français d’Arlit ? C’est ce qu’affirmait Le Monde appuyé par une source proche des négociateurs nigérien. En effet De 20 à 25 millions d’euros ont été versés en échange de la libération mardi des quatre otages français enlevés en septembre 2010 dans le nord du Niger par des islamistes armés, a-t-on appris mercredi de source proche des négociateurs nigériens. Ce sont « entre 20 et 25 millions d’euros qui ont été payés pour obtenir la libération des otages français », a déclaré cette source. Elle a précisé que cette somme avait servi à payer les ravisseurs ainsi que les intermédiaires qui, sur le terrain, ont joué un rôle important pour obtenir ces libérations
De leur côté, les Autorités maliennes, dès le début, ont affiché clairement leur opposition à toutes formes de chantage et surtout paiement d’une rançon.
La France vole ainsi au secours du JINM en lui versant un joli pactole d’euros. Ce soutien financier (ce n’est pas une première) intervient au moment où le JINM est en mauvaise posture sur le terrain face à Daech.
Le JINM est surtout en grande difficulté face aux opérations d’envergure des FAMA qui multiplie les frappes aériennes contre les bases et les positions du mouvement terroriste.
Le doute n’est guère permis : La France est aujourd’hui le principal bailleur des terroristes qui opèrent dans le Sahel.
Les Autorités maliennes avaient dénoncé cette duplicité et cette complicité françaises auprès des Nations unies, où une plainte malienne est sur la table du Conseil de sécurité. Mais Paris a tout mis en œuvre pour bloquer l’examen de cette plainte malienne. Et pour cause…
L’Aube