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Fin de la Transition : Quand Nathalie Yamb s’acharne contre le retour à l’ordre constitutionnel

Meguetan Infos

La Camerounaise farouchement opposée à la France a lancé un message à l’endroit du Colonel Assimi Goita en lui conseillant d’étouffer toutes les voix acquises au retour du Mali à la normalité républicaine par l’épreuve martiale. Nathalie Yamb s’en prend sans retenue à la figure la plus emblématique parmi les observateurs électoraux en suggérant aux autorités de le faire taire par une déportation au front anti-terroriste.

La sulfureuse activiste pousse désormais l’audace et la polémique jusqu’au déni des libertés fondamentales que la constitution reconnaît à tout citoyen malien. Dans une vidéo très virale sur les réseaux, elle s’en prend sans ménagement au président du COSEM d’avoir joui de sa liberté d’expression et l’opinion en abordant la question du délai des échéances présidentielles maliennes dans le sens d’une accélération de l’ordre constitutionnel. Cette réaction viscérale lui a été inspiré notamment par les allusions du Dr Ibrahim Sangho, lors d’une conférence de presse en rapport avec le sujet, sur la longévité de la transition et la nécessité de sonner le tocsin de l’exception institutionnel qui perdure au Mali. Le constat a l’air visiblement de plus déplaire aux soutiens intrus de la transition comme Nathalie Yamb, qui n’a pas hésité à fustiger notre confrère dans son rôle d’expert des processus électoraux, une expertise qu’il a d’ailleurs maintes fois exporté à l’étranger en assurant l’observation de nombreux rendez-vous électoraux à travers le monde.

Par-delà son immixtion incongrue dans la cuisine interne de retour à l’ordre constitutionnel à Bamako, Nathalie Yamb va pousser le zèle à son paroxysme en en encourageant les autorités militaires de transition à réprimer par la rigueur martiale la liberté d’opinion du concitoyen malien. Il leur est notamment suggéré de lui infliger une réquisition aux fins de mobilisation au front anti-djihadiste selon les mêmes pratiques en vigueur dans Burkina Faso du Capitaine Ibrahim Traoré où chaque voix discordante est sanctionnée par un envoi immédiat sur le théâtre de la lutte contre le terrorisme.

Toutes choses que Nathalie Yamb cautionne en même temps que la chape de plomb qui s’abat sur tout ce qui bouge dans un sens contraire et qui se traduit par des arrestations arbitraires de leaders d’opinion. Ce faisant, elle aura visiblement choisi de répandre la plus mauvaise de ses influences sur la panoplie d’activistes gracieusement entretenus et dont le soutien aux régimes militaires ne connaît plus de limite.

Quant à Dr Ibrahim Sangho, il a préféré ne pas répondre et savoure en toute discrétion son élection, au Maroc, comme conseiller en charge du renforcement des capacités des observateurs électoraux de l’espace francophone.

I KEÏTA

Le Témoin

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