FESTIVAL CINÉ DROIT LIBRE BAMAKO 4ÉME ÉDITION : REND UN GRAND HOMMAGE AU CINÉASTE CHEIKH OUMAR SISSOKO POUR SON COMBAT DU CINÉMA AFRICAIN.
A cette 4eme édition du festival international de films sur les droits humains et de la liberté d’expression Ciné Droit Libre de Bamako qui a pour thème : Justice, Levez-vous ! Et pour parrains Me Moctar Mariko Président de l’AMDH et du Cheikh Oumar Sissoko. Le directoire du festival a décidé de consacrer une journée spéciale d’hommage à l’un de ses parrains, c’était ce mercredi 06 mars 2019 au Conservatoire Balla Faseke Kouyaté.
Il s’agit bien de l’ancien Ministre de la Culture Cheikh Oumar Sissoko non moins grand cinéaste. Il en fallait cette journée car le cinéaste après ses études de cinéma à l’école nationale Louis Lumière à Paris, de retour au Mali, il s’est engagé comme réalisateur au Centre national de la production cinématographie (CNPC). Il y réalise Sécheresse et exode rurale. En 1995, il réalise Guimba « le Tyran » (prix spécial du jury au Festival de Locarno et l’Etalon de Yennenga au Fespaco. En 1999, sort la Genèse pour lequel il reçoit de nouveau l’Etalon de Yennenga au Fespaco. En 2000, il réalise Battu qui obtiendra le prix RFI Cinéma du public au Fespaco en 2001. Président du Parti Solidarité africaine pour la (SADI), Cheick Oumar Sissoko est nommé Ministre de la Culture en 2002 à 2007. A la date d’aujourd’hui, il a réalisé une quinzaine de films dont deux ont obtenu l’Etalon d’or au Fespaco et Président de la Fédération Africaines des Cinéastes.
Selon le coordinateur General du Festival Ciné Droit Libre M Abdoulaye Diallo, Cheickh Oumar Sissoko est un baobab du cinéma africain pour les nouvelles générations de cinéastes et malgré son âge très avancé, il continue d’encadrer les jeunes sans contre-partir. « C’est un modèle dont nous devions nous inspirer de sa sagesse et de sa simplicité… Il mérite aujourd’hui que l’Afrique célèbre ce géant du cinéma africain, c’est pourquoi au Ciné Droit Libre de lui consacrer cette journée d’hommage pour tout ce qu’il a fait pour l’expansion du cinéma africain… »
Bokoum Abdoul Momini
Maliweb