Facebook accepte de fournir à la France les adresses IP des auteurs de propos haineux
Le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, a annoncé ce jeudi dans une interview à l’agence de presse Reuters que Facebook avait accepté de transmettre les adresses IP des auteurs de propos haineux sur « Cela veut dire que le processus judiciaire va pouvoir se dérouler normalement. C’est vraiment très important, ils ne vont le faire que pour la France », a-t-il ajouté. Pour l’instant, Facebook ne transmettait les IP que pour des dossiers de terrorisme et de pédopornographie.
Facebook a accepté de fournir à la justice française l’adresse IP des auteurs de propos haineux sur internet, a déclaré mardi le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, dans une interview à Reuters. Il a précisé que c’était une décision spécifique à la France de la part du média social américain.
« Ils nous ont annoncé que […], eu égard aux discussions qu’ils ont eues avec nous, ils allaient transmettre les adresses IP pour les contenus de haine en ligne qui seraient demandées par la justice. Ce qui est une énorme nouvelle », a-t-il dit. Ces contenus pourraient concerner, par exemple, « l’homophobie, le racisme et l’antisémitisme », a indiqué une source à l’AFP.
« Cela veut dire que le processus judiciaire va pouvoir se dérouler normalement. C’est vraiment très important, ils ne vont le faire que pour la France », a-t-il ajouté. Jusqu’ici, quand la justice française demandait des adresses IP, Facebook ne les donnait que s’il s’agissait de dossiers relevant du terrorisme ou de la pédopornographique. « Sur les sujets haine en ligne, ils ne les donnaient pas », a rappelé Cédric O.
Deux mois après les attentats de Christchurch en Nouvelle-Zélande, diffusés en direct sur Facebook live par l’auteur, la Néo-Zélandaise Jacinda Ardern et Emmanuel Macron avaient lancé « l’appel de Christchurch » contre le terrorisme et l’extrémisme violent sur Internet…Suite sur ouest-france