Expulsion de Joël Meyer : Les FARE appellent à une désescalade rapide entre le Mali et la France
Meguetan Infos
Le parti des forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence, dirigé par l’ancien premier ministre, Modibo Sidibé, dans un communiqué, appellent à une désescalade rapide dans le respect mutuel et réciproque entre el Mali et la France.
Les FARE, l’une des rares formations politiques de la place à se prononcer publiquement sur les tensions diplomatiques ayant conduit à l’expulsion de l’ambassadeur de France au Mali, appellent à l’apaisement entre Bamako et Paris. Ce parti parle d’une mesure inédite dans les relations entre le Mali et la France et une “escalade verbale injustifiée” entre les deux partenaires historiques. Pour le parti du baobab, les deux parties doivent reconnaître la souveraineté de chacune des parties. « Les FARE déplorent une telle détérioration des relations entre les deux pays et invitent incessamment les autorités Françaises et Maliennes à une désescalade rapide dans le respect mutuel et réciproque entre le Mali et la France », peut-on lire dans ce communiqué. Enfin, le parti dirigé par Modibo Sidibé lance un appel à la communauté internationale à soutenir la transition malienne pour une sortie de crise actuelle et au retour à une vie constitutionnelle normale.
Contrairement aux FARE, le parti Union pour la République et la Démocratie (URD) prend position et qualifie les propos du Ministre français des Affaires Étrangères à l’origine de la désescalade “de discourtois et inacceptables” tenus à l’endroit des autorités de la transition du Mali. L’URD dit réitérer son soutien au Président de la transition et son gouvernement pour leur « gestion responsable de cette affaire ». Ainsi, le parti de la poignée de mains rappelle que les défis auxquels le Mali est confronté requiert à la fois « une détermination et un engagement responsable des autorités de la transition, une mobilisation et l’union sacrée des maliens et enfin une coopération empreinte de respect mutuel et courtois avec l’ensemble des partenaires du Mali ». Le ton un peu radical du communiqué de l’URD pourrait s’expliquer par la présence de deux de ses cadres dans le gouvernement de la transition.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
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