Étudier l’informatique au Mali : 6 choses essentielles à savoir
Au Mali, les métiers de l’informatique sont tendances et attirent des milliers d’étudiants. Cependant, l’étudier est un saut dans le vide pour la plupart d’entre eux. Des regrets et des frustrations seront au rendez-vous si l’on n’est pas informés sur 6 choses essentielles, selon le blogueur Abdoul Salam Dicko.
1 – Être un geek
Il ne suffit pas d’être fan de la série Mr Robot ou voir des petits doués rapide au clavier dans les films pour décider de vous lancer. Il faut passer à une vraie introspection, car si les métiers de l’informatique sont en vogue, y être professionnel demande un immense sacrifice et du temps.
Sans vouloir tomber dans la tyrannie de la passion, se lancer dans les filières informatiques sur un coup de tête est une expérience qui peut s’avérer déroutant, car ce n’est pas toujours une partie de plaisir. Avant de vous lancer, renseignez-vous et assurez-vous que ce métier est fait pour vous.
2 – Un arbre à 1000 branches
Derrière le mot informaticien, qui est généraliste, se cache des spécialités. « Je veux devenir informaticien » n’a véritablement pas de sens. Il faut donc connaître les différentes filières et choisir vite sa voie en fonction de son profil.
3 – Plus de pratique
Il est courant de voir au Mali des étudiants diplômés en informatique qui ne sont pas à l’aise avec l’outil et les différentes technologies. Les cours sont beaucoup plus théoriques dans notre pays, c’est pourquoi dès le début il faut avoir des projets annexes qui vont avec vos études ou commencer tôt les stages si on veut être informaticien d’entreprise.
Cela permettra non seulement d’être plus performant en joignant directement théorie et pratique, mais également de cadrer en faisant de votre passion un passe-temps.
Il faut garder en tête que presque toutes les grandes réalisations sont parties d’un petit projet estudiantin et que le curriculum vitae d’un développeur informatique reste ses œuvres.
4 – Les certifications valent mieux que les diplômes universitaires
Avez-vous déjà entendu parler du CCNA ou du CEH ? Ce sont des certifications remis par les grandes firmes comme Microsoft, Cisco, Huawei, Oracle, etc. Elles sont internationalement reconnues et relativement bien rémunérées.
Il est de coutume de passer par le cursus universitaire Bac+3 ou Bac+5, mais en informatique les certifications sont beaucoup plus crédibles, moins chères et plus rapides à décrocher.
A titre d’exemple, un titulaire du CCNA est plus qualifié et mieux payé qu’un technicien réseau Bac+3. Or 4 à 8 mois de formation suffisent pour décrocher cette certification et sans prérequis.
5 – Avoir un mentor
Enchaîner des certifications est pertinent, mais pas toujours suffisant pour une grande carrière en informatique. Avoir un mentor peut vous aider à progresser en vous montrant des raccourcis et les erreurs à ne pas commettre.
Pendant ses études, avoir à ses côtés quelqu’un de confiance à qui vous voulez ressembler professionnellement va accélérer votre apprentissage et votre développement personnel.
Cette relation doit être à double sens, c’est-à-dire vous que devez aussi aider votre mentor dans ses tâches en cherchant à participer de ses projets. Cela va vous ouvrir les portes à un large réseau de professionnels. Il sera alors plus facile pour vous de trouver des stages dans les entreprises adéquates, ainsi augmenter vos chances d ‘avoir un emploi.
6 – S’habituer à la veille technologique
Dans le domaine de l’informatique, qui en perpétuelle évolution, il n’y a pas que les ordinateurs qui doivent être mis à jour, les techniciens aussi. Un bon informaticien doit toujours être à l’affût des dernières technologies, s’informer de l’avancée de l’économie numérique dans son pays.
Cette habitude doit se forger depuis le stade estudiantin. Cela sous-entend d’être un lecteur des revues spécialisées et avoir un minimum de niveau en anglais technique.
Il s’agit également de s’informer des réalités du pays pour ne pas se lancer dans des études ou des projets qui n’ont pas de débouchés.
Source : Benbere