Etude: Voici les véritables raisons pour lesquelles nous sourions
Les gens sourient pour différentes raisons, dans divers contextes, mais seuls certains types de sourire sont généralement considérés comme une marque honnête de bonheur. Cependant, est-ce ce qu’ils le sont vraiment?
Bien que les sourires soient généralement considérés comme des signes de contentement, les humains sourient en réalité pour différentes raisons.
Parfois, nous sourions simplement parce que nous sommes heureux, mais nous sourions aussi pour des raisons sociales et pour mettre les gens à l’aise, tout en montrant des émotions plus complexes, comme la démission.
Le sourire Duchenne est un type de sourire que les gens ont tendance à percevoir comme une véritable marque de bonheur. Différents ensembles de muscles faciaux sont activés simultanément.
Dans le sourire de Duchenne, la personne sourit avec la bouche et les yeux. Dans la culture populaire, cette action est parfois appelée “smizing”.
Ce genre de sourire est-il toujours ce qu’il semble être? Qu’est-ce qui nous fait vraiment sourire? Ce sont des questions auxquelles les chercheurs de la faculté de médecine de Brighton et de Sussex au Royaume-Uni se sont récemment efforcés de répondre.
Le Dr Harry Witchel et ses collègues ont mené une étude visant à apprendre quand les participants avaient tendance à sourire dans un contexte expérimental et pourquoi cela pourrait être.
Ils ont présenté leurs nouveaux résultats lors de la conférence européenne sur l’ergonomie cognitive qui s’est tenue à Utrecht, aux Pays-Bas.
“Selon certains chercheurs, un sourire sincère reflète l’état de gaieté ou d’amusement”, explique le Dr Witchel.
“Cependant, la théorie de l’écologie comportementale suggère que tous les sourires sont des outils utilisés dans les interactions sociales; cette théorie prétend que la gaieté n’est ni nécessaire ni suffisante pour sourire.”
“Sourire n’est pas motivé par le bonheur”
Les chercheurs ont travaillé avec une cohorte de 44 participants en bonne santé, dont 26 femmes âgées de 18 à 35 ans.
“Notre étude a montré, dit le Dr Witchel, ‘que dans ces expériences d’interaction homme-machine, le sourire n’est pas motivé par le bonheur; il est associé à un engagement subjectif, qui agit comme un vecteur social par soi-même.”
Après avoir analysé les données, les chercheurs ont conclu que l’atmosphère qui semblait être associée au sourire le plus souvent était simplement «l’engagement». Cela suggère que les sourires peuvent parfois apparaître comme une réaction sociale inconsciente.