États-Unis : De nouvelles mesures adoptées pour accélérer la déportation des migrants
Mardi 23 juillet courant, l’administration du locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump, a décidé de s’appuyer sur l’accélérateur en matière de lutte contre le fléau migratoire clandestin. Ce faisant, de nouvelles mesures ad hoc ont été adoptées pour renforcer la répression de l’immigration visant davantage de déportations sommaires de migrants sans papiers.
Dans la lutte contre l’immigration clandestine aux États-Unis, le combat devient plus dur. L’administration de M. Trump passe à la vitesse supérieure. Les nouvelles mesures adoptées permettent aux fonctionnaires de « l’immigration » de prendre n’importe quel migrant sans papiers. Ce, n’importe où dans le pays. Selon les informations, si la personne est aux États-Unis depuis moins de deux ans, les agents peuvent décider de la faire expulser au lieu de trancher l’affaire devant le juge d’immigration. Auparavant, les agents de douane, voire de la protection des frontières des États-Unis (CBP), et ceux de l’immigration (ICE) ne pouvaient, selon « France 24 », arrêter et expulser sommairement un migrant que s’il était détenu à moins de 160 km de la frontière américaine. Aussi, ils pouvaient le faire que si le migrant se trouvait à l’intérieur du pays moins de deux semaines. Pour les détenus qui ne répondent pas à ces critères devraient être traités par un tribunal de l’immigration. Selon l’avis du département de la Sécurité intérieure publié dans le Fédéral registre, « ce changement aura pour effet d’améliorer la sécurité nationale et la sécurité publique. Tout en réduisant les coûts pour le gouvernement, en facilitant les déterminations rapides de l’immigration ».Pour ce département américain, « cette nouvelle désignation permettra au DHS de s’attaquer plus efficacement au grand nombre d’étrangers présents illégalement aux États-Unis ».Pour le Pew Research Center, cette nouvelle règle pourrait accélérer les expulsions d’environ 10,5 millions de migrants sans papiers vivant aux États-Unis, dont près des deux tiers, depuis plus de 10 ans.
Mamadou Diarra
Source : Le Pays