Éric Zemmour officialise sa relation avec sa conseillère: les moments forts de son grand entretien sur BFMTV
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Secret de Polichinelle sur lequel Éric Zemmour n’a jamais souhaité s’exprimer, la relation du candidat avec sa conseillère Sarah Knafo a alimenté les rubriques et les Unes de la presse people à plusieurs reprises. Interrogé par BFMTV, il a enfin clarifié les choses sans s’étendre sur le sujet. Retour sur les moments forts de son grand entretien accordé à la chaîne d’info.
Ce mercredi soir, Éric Zemmour était l’invité de BFMTV pour répondre aux nombreuses questions des journalistes de la chaîne d’information en continu: sur son programme, sur l’actualité mais aussi sa vie privée. Si le candidat de “Reconquête” s’est contenté, sur ce dernier volet, de confirmer très laconiquement sa relation avec sa conseillère Sarah Knafo (“Ma collaboratrice, ma compagne”), il s’est montré en revanche beaucoup plus volubile sur ses promesses de campagne, sa vision de la France et sa place dans le monde. Morceaux choisis.
Sur l’immigration. Le candidat à l’asile devra “déposer son dossier au consulat de son pays et non plus en France. S’il vient en France, il sera considéré comme un clandestin et renvoyé”, précise Éric Zemmour qui ne souhaite offrir cette faveur qu’aux “combattants de la liberté”, à l’image de ce qu’incarnaient à l’époque “Victor Hugo” et “Alexandre Soljenitsyne”.
Sur Marine Le Pen. Éric Zemmour a taclé la candidature de la présidente du Rassemblement national. Une “candidature de routine”, selon lui: “C’est à cause de Marine Le Pen et de son débat calamiteux que nous avons eu cinq ans d’Emmanuel Macron”, lui a-t-il reproché avant de qualifier son adversaire “d’Arlette Laguiller de la droite nationale”. L’ancienne représentante de Lutte ouvrière s’était en effet inscrite à chaque élection présidentielle de 1974 à 2007 pour un score maximal de 5,72% en 2002. M. Zemmour pense, en outre, être “le seul à pouvoir” opérer l’union de la droite, contrairement à Valérie Pécresse et Marine Le Pen.
Sur les mesures sanitaires. “Il faut arrêter avec ses mesures d’urgence et il faut apprendre à vivre avec. Il faut dire aux gens qui sont vraiment en danger: vaccinez-vous”.
Sur les 500 parrainages indispensables: “J’aurai les 500 signatures et je serai au second tour”, a assuré Éric Zemmour. Il ne bénéficierait cependant, à ce stade, que de moins de 300 promesses de parrainage de la part des maires de France. Il avait déjà publiquement contesté une modification du système opérée sous le mandat de François Hollande.
Sur les religions. “Un musulman a le droit de pratiquer sa religion, de faire ses prières, d’aller à la mosquée, bref de vivre sa foi discrètement”, commente-t-il. Le voile n’a en revanche, selon lui, pas sa place “dans l’espace public”. “On n’a pas à affirmer de façon ostentatoire sa religion”. Et cela vaut, insiste-t-il, aussi bien pour le judaïsme et le christianisme, bien que les chrétiens soient moins concernés, sous-entend-il (“Arrêtez avec ces grandes croix ostentatoires, ça n’existe pas”).
Sur l’usage généralisé de l’anglais. S’il devait être élu président, Éric Zemmour demanderait “à ce que les réunions européennes cessent d’être systématiquement en anglais”. Il appelle également à la suppression des cours de langues étrangères dans l’enseignement fondamental en raison des lacunes “absolument inouïes” des “petits Français” dans la langue nationale.
Par: 7sur7.be