Édito: Entretien RFI, France 24, TV5 MONDE avec le président Guinéen , du vain tiré pour les dirigeants Africains.
« Je ne suis pas de ceux-là qui vous courent après pour s’exprimer… c’est au peuple guinéen, que je dois mon bilan… Vous avez dit que la Guinée n’a pas décollé. Ce qui est contraire à la vérité (…) ce qui vous intéresse c’est de venir en Guinée avec des idées arrêtées… madame je suis choqué d’entendre que la Guinée n’a pas émergée, je suis choqué, je suis choqué (…) ce n’est pas la peine de venir en Guinée, restez en France alors si vous dites que la Guinée n’a pas décollévous venez avec des idées arrêtées …. » sont entre autres propos tenaces, issus d’un entretien caractériellement tendu et compliqué conjointement , organisé par les médias français RFI, France 24 et TV5 monde avec le président de la guinée Conakry à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de ce pays ; premier indépendant de la colonisation française de l’Afrique de l’ouest.
Un entretien sévèrement tenu entre l’interlocuteur et les journalistes de ces magnats de la presse française. Le président guinée qui apparemment garde des dents contre la presse européenne, très remonté, Alpha Condé a profité de cette occasion pour donner une bonne raclée aux journalistes à travers des tons farouchement humiliants. Celui-ci refusait toutes parenthèses favorables à ses interlocuteurs. Il allait jusqu’au fond de ces idées sapant toutes les perspicacités de ses interlocuteurs à poser de questions. Un entretien qui était censé être débat houleux sur les problèmes dont la Guinée 60 ans indépendant est confortée en termes de développement et de croissance économique, a été réduit uniquement à une passion répulsive de son président.
En terme d’entretien, Alpha Condé dira : « je ne suis pas de ceux-là qui vous courent après pour s’exprimer, c’est à mon peuple je dois un bilan, à pas à RFI et autres… ».
La carotte est cuite pour les responsables du continent. Une leçon de morale pour tous les dirigeants africains qui dévalorisent leurs presses nationales et locales au profit de ces firmes impérialistes pour se donner de la valeur. Au Mali, au Gabon, en côte d’ivoire, au Sénégal et on en oublie, c’est la presse au niveau national et locale qui détiennent toutes les ressources nécessaires pour soutenir et de vulgariser tout le sens positif de la responsabilité de ses dirigeants. Les infirmes internationales, comme RFI, France 24 et TV5, non d’autre dessein que de soutenir la politique Française. Leur angle de traitement ne vise qu’à enfoncer les responsables africains dans des situations de faiblesse vis-à-vis de leur peuple et de l’opinion internationale. Cela dans le but de les perpétrer dans les maillons du filet de la France et de la communauté internationale renforcer le processus de l’occupation socioéconomique.
La leçon d’Alpha Condé doit être apprise et maitrisée par tous les dirigeants africains. RFI et autres n’arrangent ni ne réconfortent pas votre système de gouvernance devant votre peuple. Confiez-vous plus à votre presse nationale qui vous sait et qui connait. Elle seule peut vous accompagner et qui peut vous accorder avec votre peuple devant l’opinion internationale.
A Alpha Condé et tous les dirigeants africains qui ont la même lecture que lui à propos de leur bilan, d’accepter de faire leur presse, un instrument d’accompagnement de leur gouvernance. Le silence et l’allergie à la presse n’est pas une solution. La presse existe parce qu’elle doit communiquer. Elle n’est pas un ornement de la démocratie pour un pays et son système gouvernemental.
Nayté.