La volonté de la junte militaire au pouvoir au Mali depuis août dernier de favoriser une union nationale, y compris avec les groupes armés djihadistes, provoque de graves tensions avec la diplomatie française.
Malgré la volonté du gouvernement de transition malien de ne pas mettre d’huie sur le feu, la cohabitations des forces françaises et des forces maliennes au sein de l’opération « Barkhane » devient de plus en pus acrobatique. D’un coté, le pouvoir malien cherche à fonder un consensus national en engageant le dialogue avec les groupes armés animés notamment par le chef touareg Iyad Ag Ghali<. De l’autre coté, l’armée française, quelque 5200 soldats mobilisés au Sahel dont la plupart au Mali, persistent à pourchasser les chefs djihaistes qu’ils exhibent abattus comme autant de trophées et qu’ils combattent depuis neuf ans. Pas de chance pour l’entente entre Paris et Bamako, Ag Ghali, pourtant protégé par l’Algérie,est considéré comme l’ennemi pubiic numéro un par la France
Autant dire qu’il y a beaucoup de friture sur la ligne entre les deux alliés, même si le président Macron recevait à déjeuner fin janvier à Paris son homologue malien.
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