Election présidentielle : Aliou Boubacar Diallo à la faveur des pronostics
Meguetan Infos
Le président d’honneur de l’ADP-Maliba a des idées à mettre sur la table et plus que jamais sa place est sur le devant de la scène politique. Pour autant va-t-il enfiler le boubou de candidat à la présidentielle ?
Il n’a peur de la parole du peuple. Quel hymne à la démocratie ! Après encore des mois de suspense insoutenable va enfiler le boubou d’aspirant au trône de Koulouba, histoire d’ancrer une bonne fois pour toute dans les esprits son slogan de campagne, peut-être du style « Un Mali uni et fort ». Sous les plumes des commentaires politiques, Aliou Boubacar Diallo est le président à plein-temps pour penser l’avenir du bassin de vie de ses compatriotes. Comme un air de pré-campagne électorale, il a plus de vision, plus d’ambition, et s’attaque à des problématiques à travers son message de rentrée scolaire, ses vœux de Maouloud, ses vœux du mois de ramadan, de la fête de l’indépendance du pays ou encore sa tribune de réflexion sur la question sécuritaire, le Président d’honneur de l’Alliance démocratique pour la Paix (ADP-Maliba). Autant dire qu’il est très régulier, à l’opposé d’autres qui se fendent de communiqués du style ‘’le parti condamne… Le parti regrette … Le parti exige », histoire de donner signe de vie.
Ceux-ci sortent les griffes contre les militaires qu’ils tiennent pour ennemis. « Aliou Boubacar Diallo est aussi dans l’humanitaire. Cela marque beaucoup les esprits. S’il continue dans la même dynamique et dans une politique de proximité, on peut sans risque de se tromper dire qu’il peut être en bonne position pour la présidentielle à venir. Il a ses chances, mais il y a un travail de fond qu’il doit faire », analyse le politologue Dr. Bréhima Mamadou Koné qui juge indispensable pour l’élection du futur Président de la République le soutien des militaires. « Le candidat qui sera adoubé par les militaires » affirme-t-il, sera le candidat élu.
Doué de patriotisme
Attentif à ses activités, des observateurs notent que « la dimension sociale est un marqueur de grand homme, un atout de taille dans la conquête du pouvoir ». Des soutiens de taille également. Le 7 août dernier, l’Alliance des Démocrates Rénovateurs (ADR), qui avait soutenu la candidature de feu Soumaila Cissé en 2018, a jeté son dévolu sur Aliou Boubacar Diallo, expliquant avoir été séduite par le « patriotisme », « l’expérience dans la gestion des affaires » et le « parcours politique » de l’homme d’affaires et philanthrope.
Le 6 novembre 2021, ce fut le tour de 27 partis politiques non alignés de signer une convention appelant à la candidature de l’ex-député de Kayes. Différents soutiens accueillis « avec satisfaction » à l’ADP-Maliba et que le parti compte capitaliser.
« Les partis politiques sont suffisamment structurés et chaque fois qu’ils décident de cheminer ensemble tout se fait sur la base d’un cadre de travail bien élaboré et bien ficelé. Ce cadre de travail va continuer jusqu’à la prochaine élection présidentielle », se réjouit Me Abdoulaye Sidibé, Secrétaire général de l’ADP-Maliba.
En février dernier, un sondage réalisé par le cabinet Statix sur un échantillon de 1 520 personnes inscrites sur les listes électorales à travers le Mali concernant la présidentielle de 2022 plaçait Aliou Boubacar Diallo en tête des intentions de vote, avec 27%, devant les anciens Premiers ministres Moussa Mara, Soumeylou Boubeye Maiga, Modibo Sidibé et Cheick Modibo Diarra.
Arrivé troisième à la dernière présidentielle, il peaufine un peu plus son image de prétendant sérieux dans la course. Avec le maximum de chance de l’emporter.
A travers sa fondation, Aliou Boubacar Diallo touche le cœur de tous les Maliens à travers des réalisations concrètes dont des centres de santé, des forages, des ateliers de fabrication de savon en vue de tirer les femmes des profondeurs de la mosère pour les hisser au firmament du bonheur et tant d’autres activités qui ont redonné du sourire à ceux ou à celles qui l’avaient perdu.
Avec sa casquette d’homme d’affaires, il est le seul capable d’investir de sa poche pour le Mali.
Ibrahim Yattara
L’Informateur