Education: Une mission de la direction nationale des examens et concours à Koulikoro pour sauver l’année Scolaire.
En vue d’évaluer l’exécution du programme gouvernemental pour la sauvegarde de l’année scolaire en cours, une mission de la direction nationale des examens et concours du Mali séjourne à Koulikoro depuis de ce matin (17/juin/2019). L’objectif de cette mission vise s’assurer de l’exécution du programme d’urgence pour sauver l’année scolaire mis en place par le gouvernement. Cette mission s’articule essentiellement sur certaines activités notamment les visites dans les écoles, les rencontres avec les acteurs de l’éducation et de l’école. La mission est dirigée par le directeur national des examens et concours Mr Mohamed Maiga.
La première rencontre a eu lieu cet après-midi dans la salle de réunion de l’académie d’enseignement de Koulikoro. Elle a concernée, les acteurs principaux de l’école, notamment les responsables de l’académie, le directeur du CAP, les directeurs d’enseignement secondaire général, technique et professionnel public et privé.
Il s’agissait tout d’abord de rappeler aux acteurs, les différentes stratégies mise en place par le gouvernement du Mali pour sauver l’année scolaire 2018-2019. Une année qui a été émaillée par plusieurs mouvements de grève qui ont compromis la validité du programme d’enseignement. Sur un autre plan, il s’agissait pour les missionnaires de recueillir d’autres propositions enrichissantes pour améliorer cette stratégie. Le directeur nationale dans son introduction a signalé que au cours de cette année scolaire, 7 prévis de grèves ont été enregistrés et qui ont occasionné une perte 316 heures de cours dans le programme. C’est pourquoi après les protocoles d’accord entre le gouvernement les mouvements syndicaux, il a été entrepris par la partie gouvernementale d’entamer des stratégies pour sauver l’année scolaire. Dans ce contexte, il a été instruit à tous les responsables de l’école de mettre en application certains principes notamment l’augmentation du volume d’heure de travail journalier à 7 heures, cela en tenant compte des spécificités des localités. Selon toujours le directeur national, en respectant cette logique dans les normes de 52 jours, on obtiendrait 397 heures soit 90% du programme. Pour avoir le cœur net sur les faits sur le terrain, la délégation s’est rendue dans certaines écoles publiques et privées de la commune urbaine de Koulikoro. Selon le directeur national, le constat est plus que rassurant quand l’engagement des acteurs de ces écoles et l’avancement dans le programme.
Le hic est que dans d’autres sphères, la défaillance de communication entre les responsables nationaux et les syndicats a tout gâté. Car les responsables de la synergie ont refusé catégoriquement d’adhéré à cette démarche du gouvernement pour la simple raison qu’au niveau national, qu’elle n’a pas été associée à la prise de cette décision notamment celle de la stratégie de sauver l’année. Les responsables de Koulikoro estiment qu’ils ne suivront que la décision du niveau national. Cependant selon Mamadou Diarra du SYNEB sur une proposition, a affirmé que son syndicat respectera scrupuleusement les consignes du directoire national de la synergie, mais n’a pas exclus qu’ils remonteront l’information au niveau national et à celui-ci de faire une contre-proposition par rapport à la situation.
La mission se poursuit demain mardi 18 juin 2019 qui mettra en commun tous les acteurs de l’éducation, notamment la société civile, les syndicats, l’administration, les collectivités en vue de voir autrement par rapport à ce programme de stratégie de sauver l’année scolaire.
Nayté.