Le comité AEEM de l’IPR/IFRA de Katibougou, ont entamé une Grève de 120 heures de lundi 20 juin 2022. Ceux-ci réclament le retard de bourse et l’amélioration de leurs conditions d’hébergement et d’étude. Ils entendent renter dans l’immédiat dans leur droit, de quoi d’autres actions seront entreprises. Cette grève intervient après des précédentes notamment de 48 heures et de 72 heures. Des revendications qui ont commencé depuis Août 2021 entre l’administration et les ministères concernés. Mais peine perdu aucune réponse favorable ;
Les étudiants de l’IPR/IFRA de Katibougou font encore parler d’eux. Face à l’incurable problème de condition de vie et d’étude qui persiste depuis des années, les étudiants renforcent le bras de fer entre leur structure et les représentations de l’Etat
En effet depuis fort longtemps les étudiants de l’IPR font la tête avec les autorités par rapport à l’épineuse question de la dégradation des conditions d’hébergement et d’étude. Une situation qui est constamment renvoyée ou les solutions sont déplacées sur d’autres cieux, selon les étudiants. Des problèmes qui ont pour nom, les toilettes invivables, l’absence d’eau et de connexion WIFI à l’école et au campus, les dortoirs insuffisants, bref, les conditions d’études sont insoutenables pour les apprenants Accumulant les souffrances depuis des années, ils espèrent se faire entendre de belle lurette cette fois ci à travers cette grève de 5 Jours, c’est-à-dire 120 jours. Le levier de cette grève est surtout, le retard de payement des arriérés de bourse et de trousseaux, mais également des frais de stages pour les étudiants au titre de l’année 2018, selon toujours les étudiants. Par ailleurs, pour raison d’insécurité, la réhabilitation de l’éclairage sur l’axe Katibougou – koulikoro, s’est invité dans les revendications des étudiants.
Les négociations n’ont pas abouti, c’est ce qui a conduit la situation à ce niveau a dit le secrétaire général de l’AEEM M. Maoud DICKO. Celui-ci rappelle qu’au cas où 4 points des points de revendication sont satisfaits, les étudiants sont disposés à retourner en classe. Sinon à d’autres niveaux, les étudiants se disent prêts à entamer d’autres actions.
Nayté