Education: Les élèves des classes d’examen de la commune urbaine de Koulikoro dans la rue pour 48 heures.
Les élèves des classes d’examen de la commune urbaine de Koulikoro ont été poussés d’abandonner les classes depuis ce matin par la coordination régionale de l’AEEM de l’IPR/IFRA de Katibougou pour une durée de 48 heures. Selon le secrétaire général de la coordination, cette réaction consiste à pousser les autorités régionales et locales à réagir par rapport à leurs revendications concernant la dégradation des Ponts de ATTbougou et celui de l’IPR, mais aussi sur la situation campus de l’IPR qui a été victime d’incendie cette année. En cas de non réaction des autorités, le coordinateur menace de procéder à d’autres formes de sévices.
La dégradation des 2 points sur la route de l’IPR notamment celui de ATTbougou et celle du grand pont à l’entrée de la cité universitaire sont les motifs essentiels du débrayage causé à l’intention des élèves des classes d’examen de la commune urbaine de Koulikoro qui ont été contraints d’abandonner les classes ce mercredi 1er juillet 2020. Selon Seydou Guindo secrétaire général de la coordination régional AEEM de Koulikoro les 2 ponts sur la route de l’IPR sont en état de dégradation avancée et constituent de menaces sérieuses pour la vie des étudiants et des usagers de la route. Par ailleurs, le mauvais état du campus a été dénoncé depuis longtemps auprès de l’administration de l’école, mais rien a été réalisé à titre d’aménagement jusqu’à ce qu’un violent incendie est venu ravager les lieux en laissant de la désolation chez les étudiants.
Après plusieurs tentatives de rapprochement avec les autorités, le secrétaire général affirme que rien de potable n’est filtré et de fois de propos orageux ont été porté leur endroit : « c’est pourquoi nous avons fait sortir les élèves ce matin pour 48 heures pour attirer l’attention des autorités par rapport à nos revendications » a dit le secrétaire général. Il a ajouté que d’autres actions plus pointues seront entreprises au cas où il n’y aura pas de réponse favorable de la part des autorités.
Retenons qu’en cette période critique de l’année scolaire qui nécessite un accompagnement de toutes les parties prenantes de l’éducation malienne pour sauver l’année scolaire, des arrêts de cours ne sont pas les biens venus. Cependant, il appartient aux autorités de viser les revendications des étudiants dans un angle favorable et de privilégier le dialogue avec l’AEEM pour éviter de laisser en péril la situation scolaire déjà mal en point.
Nayté