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Éditorial Quand Dr. Choguel Kokalla Maïga refuse d’abandonner le mali en plein vol !

Meguetan Infos

Enfin ! Depuis vendredi dernier, 25 novembre 2022, on en sait sur l’état de santé du Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, et l’on a compris quel est son avenir en tant qu’homme d’État. L’aubade, dont le Président de la Transition, Chef de l’État, Colonel Assimi Goïta, a été le maestro  en l’accueillant ce jour à 08h au Palais de Koulouba, a fini de consacrer son retour à la tête du gouvernement de la République. L’homme, incontestablement, a retrouvé la plénitude de ses capacités physiques et mentales, il a gravi les marches menant au bureau du Président de la Transition avec l’énergie de l’athlète.  Le site d’information de la présidence de la République a même bien savouré la symphonie de ses pas en décrivant un spartiate venu attester au chef de l’État qu’il était désormais apte à reprendre vigoureusement toute sa place dans la bataille hardie pour le recouvrement total de la souveraineté bradée de la patrie par des politiciens inconséquents d’hier. “…Visiblement en pleine forme, à l’allure sportive, souriant à

tout bout de champ…” , tel est apparu Dr. Choguel aux collaborateurs communicants du Chef de l’État, qui l’ont vu de près. Tant mieux, tout est désormais bien dans le meilleur des mondes où le Mali est résolu de se libérer de tous les jougs d’asservissement et d’exploitations éhontées.

Mais quand le bon Docteur Maïga reprendra-t-il ses fonctions à la tête du gouvernement ? Question à mille sous dont la réponse n’appartient qu’au seul Chef de l’État qui lui a conservé sa confiance. Une confiance partagée sans réserve par les compagnons d’armes de celui-ci si on lit bien à la loupe  l’adresse à la nation faite par Choguel dans la soirée, via l’Ortm, lorsqu’il dit : “…Il me plaît de partager l’expression de cette gratitude (celle du Président) avec les colonels Malick Diaw, Président du Conseil National de Transition  (CNT), Sadio Camara, Modibo Koné et Ismaël Wagué. Chaque visite rendue à été une occasion de réitérer leur désir de rester ensemble jusqu’au bout…” Et voilà Dr. Maïga rendre visite au chef de l’institution parlementaire dès le lundi, troisième jour après l’audience à Koulouba. Un signe profond ! Mais quel jour le PM sera à son bureau ? Tentons de décrocher les mille sous. L’analyse de certaines certitudes donne à croire que ce pourrait être ce mercredi, 30 novembre, que le Président de la Transition prendra en conseil des ministres le décret rapportant celui de l’intérim datant du 21 août dernier. Non, ce pourrait être le lundi, 5 novembre, peut-être parce que c’est le premier lundi de ce mois ou, probablement, pour symboliser l’union sacrée entre les 5 colonels. On parle aussi du 10 décembre, jour anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. À Dieu ne plaise que l’éditorialiste soit cravaté par le Procureur T. de la commune IV pour avoir osé tenter de lire dans les secrets du Chef de l’État !

En tout cas, tous les indices montrent que le retour de Dr. Choguel Kokalla Maïga n’est plus qu’une question de jours. En attendant, il faut remarquer que l’interessé est un sacré lutteur, le premier Malien qui osa défier l’ange de la mort en lui opposant une résistance farouche. Non pas pour les agréments du monde, mais parce qu’il n’était pas question pour lui d’abandonner la patrie Mali en plein vol alors que les démons lâchés contre elle n’ont pas encore déposé les armes. Une désertion qu’il n’aurait certainement pas pu justifier devant le bon Dieu le jour du Jugement dernier. À son visage joufflu que l’on a vu à la télévision nationale, il semble même bien se moquer d’Azraël à qui il a certainement infligé un uppercut terrible. Pour oser mener un combat si féroce contre l’ange de la mort, il a dû faire confiance en ses médecins, confiance qui lui a permis de résister à la tentation d’être évacué, en Turquie ou en Russie. Pourtant les conditions de la peur étaient réunies. Il était, à la Policlynique Pasteur, juste dans une chambre qui jouxte celle d’un autre grand patient qui n’a malheureusement pas eu la chance d’en ressortir vivant. Les mauvaises langues avaient fait circuler, on s’en souvient, une lettre attribuée à son épouse qui suppliait le Président de la Transition de faire évacuer son mari. Ce chef-d’oeuvre de fake news malintentionné n’entamera en rien sa détermination à rester au Mali. Il avait confiance en l’avenir, en ses médecins. Au regard du nombre de ces derniers, le mal n’était pourtant pas une mince affaire. Mais ces descendants d’Hippocrate étaient des scientifiques de haut niveau. Nous avons quelques noms maintenant : Dr. Général Boubacar Dembélé, médecin personnel du Premier ministre; Dr. Djibo Mahamane Diango, anesthésiste- réanimateur- urgentiste qui coordonnait  une équipe solide de plusieurs praticiens; Pr. Seydou Hassane, neurologue; Pr. Youssoufa Maïga, neurologue…Ils seraient au nombre de 20 ou 21. Nous les  cherchons tous et nous publierons leur liste intégrale. Le journaliste n’a pas prêté le serment d’Hippocrate et un de ses devoirs est de mettre en exergue les fils méritants de la patrie.

Amadou N’Fa Diallo

Le National

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