Certainement, la ligne éditoriale de « Le Pélican » dérange des animateurs de la vie sociopolitique. Aussi, nos analyses et points de vue sur les questions de la nation dérangent parfois certains politiciens et décideurs, guère habitués à ce que d’autres voix leur portent la contradiction et expriment leur avis : que chacun reste à sa place, semblent-ils penser ! En respectant ce postulat, la nôtre doit se cadrer dans le « politiquement correct », sans aucune critique, même objective ! Autrement dit, ces Princes du Jour veulent que nous taisions toutes critiques sur leurs actes politiques.
Mais non, mille fois non ! Cela ne marchera pas avec la rédaction intraitable de « Le Pélican » ! Puisqu’en choisissant le métier de journalisme, nous (les rédacteurs) avons aussi opté d’être objectifs, mais aussi et surtout aux côtés des plus faibles pour servir de sentinelle et d’alerte face à toutes éventuelles dérives des gouvernants (décideurs politiques). A cet effet, nous ne nous lasserons point d’aller crever l’abcès là où il peut se trouver. Que cela soit donc clair !
Pour ce faire, nous réitérons notre engagement ferme de demeurer constant, malgré des intimidations que nous pouvons rencontrer, avec notre ligne éditoriale. Dont nous avons voulu indépendante et libre. C’est pourquoi, nous n’abandonnerons à aucun prix l’espace d’expression dont nous disposons. Car, il représente pour nous, la quintessence même de notre existence sur la scène médiatique malienne.
Toutefois, l’indépendance de la presse malienne ne saurait se renforcer sans une aide publique conséquente de l’Etat. Oui, la presse malienne doit être soutenue et bien subventionnée ! Que les autorités politiques soient convaincues d’une chose, cette indépendance ne saurait se renforcer sans une aide publique conséquente de l’Etat ! Cela est d’autant normal que la presse est un fournisseur de service public. Si cela est une évidence, l’aide à la presse doit vraiment cesser d’être la charité du prince du jour. Mais cette aide, afin que les médias sortent de la précarité et de l’influence néfaste des uns et des autres, doit être indexée au budget national. Vivement donc la satisfaction de cette requête !
A moins de trois mois de l’année 2024, la Rédaction de « Le Pélican », souhaite la bonne et heureuse année à vous tous (toutes), chers amis lecteurs, partenaires, annonceurs, mais aussi à tout le peuple malien. Vive nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité ! Puisse le Mali, notre Patrie, recouvrer à nouveau, dans la paix et la quiétude, l’entièreté de son intégrité territorial ! Puisse Allah nous donner la chance de voir l’année 2024 en pleine forme !
Bon anniversaire et bon vent Le Pélican ! Vivement le cinquième !
Gaoussou Madani Traoré, DirPub
Source : Le Pélican