Drame l’après fête de Tabaski : Kita endeuillé de crimes et accidents
Meguetan Infos
La ville de Kita a enregistré des drames, au lendemain de la fête de Tabaski. Ainsi, à moins de 10 jours, la ville a été marquée par des mauvaises nouvelles, dont certaines des plus tragiques. Des actes qui viennent de troubler les consciences au lendemain de la fête de la Tabaski.
Deux jeunes hommes se tuent avec un poignard à Kolibougou
Dans la ville de Kita, le deuxième jour de la fête de Tabaski, deux jeunes hommes, tous âgés d’une vingtaine d’années, se sont livrés à des jeux dangereux comme des spectacles de lancer de couteaux. Ces actes hautement blessants se sont produits dans la nuit du dimanche 10 juillet, près du petit marché dudit quartier.
Selon notre source, les deux jeunes venaient de sortir d’une boite de nuit du nom de Chiha Club. « C’est après une petite dispute qu’ils se sont invités à se retrouver dans un coin, où personne ne peut les séparer pour ce lancer de couteaux. C’est ainsi que les deux futurs cadavres se sont livrés à ces spectacles de couteaux au cours desquels, ils se sont mortellement blessés. L’un a rendu l’âme sur le champ et le deuxième est décédé le lendemain de l’acte à Bamako »
Un jeune homme de 19 ans poignarde sa mère et son jeune frère à Farabala Kita
Le lundi 11 juillet, dans la même ville de Kita, il nous revient, de la même source, qu’un jeune homme imprudent, du nom de N’fa Keita et âgé de 19 ans, a poignardé sa propre mère et son jeune frère dans la nuit du lundi au mardi 12 juillet 2022.
D’après la source, le jeune homme, apprenti réparateur des motos, n’est pas un drogué. Mais, il dit avoir ignoré la raison pour laquelle, il a commis cet acte. Et de préciser que les deux personnes poignardées ont pu survivre grâce à l’intervention rapide des médecins. Au moment où nous mettions ces informations sous presse, d’après nos investigations, le jeune apprenti est entre les murs de la prison de Kita.
Un accident à l’entrée de la ville fait deux morts et deux blessés
Selon une source locale, un accident mortel s’est réalisé au niveau du poste de Kita, le 10 juillet 2022. A ses dires, 4 personnes dont 3 filles et un homme, se trouvaient dans un véhicule de marque HUNDAI, partis pour voir l’un de leurs cousins dans un restaurant, situé au poste de contrôle de la ville, vers 21 heures. C’est à leur retour, poursuit notre source, que leur véhicule, au niveau du tournant, a laissé carrément la route et est rentré en collision avec un arbre. C’est là où l’irréparable s’est produit en ôtant la vie des deux filles dont l’une au volant, toutes s’appelaient Mariam ; l’une Keita âgée de 20 ans et l’autre Diakité âgée de 18 ans. D’après notre source, les deux autres ont été grièvement blessés et sont en vie. Il faut préciser que le véhicule endommagé appartenait au grand frère de la défunte Mariam Keita, qui était policier.
Un garçon de 6 ans voit ses mains coupées par le moulin
Cette fois-ci, c’est un acte horrible qui frappe le fils du sieur Kanon Camara, âgé de 6 ans, qui a ainsi perdu l’usage de ses mains. Selon notre source, le dimanche 10 juillet, vers 16 heures, c’est la maman du petit garçon qui l’a envoyé réparer les chaussures de son petit-frère au marché. C’est sur le chemin de retour que l’enfant est parti, par une dangereuse curiosité, mettre en marche un moulin et a essayé de l’utiliser avec l’une des chaussures qu’il détenait. Ainsi, le moulin a aspiré la chaussure. L’enfant voyant que la chaussure est en train de disparaitre, a introduit sa main droite (utile) dans le moulin pour sauver l’inutile, une chaussure en train d’être broyée par la machine, et celle-ci lui coupa la main. Ayant peur de ce qui va se passer s’il rentre à la maison sans chaussure, il introduit donc dans la machine sa seconde main, qui subit le même sort que la première.
C’est lorsqu’il a constaté que ses deux mains ont été coupées et le sang ne cessait de couler, le garçonnet décida de rentrer chez lui, trop tard, puisqu’il avait beaucoup saigné. Il s’est évanoui et ce sont des passants qui l’amèneront à l’hôpital pour qu’il puisse survivre.
Lamine BAGAYOGO
Source: Mali Horizon