Dr Diakalia Koné : « Je peux vous assurer que le travail d’orientation est terminé »
Plus de deux mois après les résultats du Diplôme d’études fondamentales (DEF) les orientations ne sont pas encore disponibles. Le Directeur général de la Cellule de planification et de statistiques de l’Éducation (CPS) explique à Journal du Mali les raisons de ce retard et assure que la proclamation est imminente.
Comment expliquez-vous le retard dans les orientations ?
Je voudrais vous rassurer, il n’y a pratiquement pas de problème. Seulement, quand on est responsable, on se donne les moyens de faire un travail qui va être globalement accepté par l’ensemble des acteurs. Pour ce faire, nous avons dégagé des critères d’orientation afin d’aboutir à un processus accepté et validé par tous.
Le processus, dans son déroulement, a pu prendre du retard pour des raisons toutes simples. Nous avons d’abord commencé par recenser les établissements susceptibles de recevoir les élèves. En termes d’établissements secondaires privés, tous types confondus, nous dépassons aujourd’hui la barre des 2 500. Nous avons 98 808 élèves réguliers admis. Pour les affecter, il faut dégager des critères valables, pour sortir un produit qui ne sera pas contesté. Nous avons fait des missions d’évaluation des capacités d’accueil. 53 équipes ont été réparties dans tous les pôles académiques du pays. Cela a pris du temps.
Je peux déjà vous assurer que le travail est complètement fini et n’attend que le feu vert de la hiérarchie pour être publié.
Pourquoi de telles évaluations cette année ?
Il y a trois ans, une liste des établissements évalués a été établie. Ils étaient éligibles trois ans. Deux raisons ont amené à cette nouvelle évaluation. En 2017, les orientations ont eu lieu sans tenir compte de la liste d’éligibilité de 2015 – 2016. Il y a eu une rupture. Ensuite, il y a cette année 300 nouveaux établissements. Il fallait donc s’assurer qu’ils pouvaient s’ajouter à la liste.
Quels sont les critères d’orientation ?
Il fallait tout d’abord orienter tous les élèves admis et remplir les 109 établissements publics à hauteur de leurs capacités d’accueil, qui ont été fournies par les académies. Vient ensuite la répartition du reste de l’effectif sur les privés éligibles. Le département procède à l’orientation en fonction de l’âge et de la scolarité. Le critère principal validé a été d’envoyer au lycée tous les enfants admis réguliers dont l’âge varie entre 12 à 17 ans. Ceux qui ont 18 ans vont au technique et professionnel, pour passer un BT et ceux qui ont 19 et 20 ans dans le même type d’établissements pour faire un CAP.
Propos recueillis par Acherif Ag Ismaguel
Journal du mali