Djibril Traoré, journaliste sportif “Certes les Blancs de Bamako partent favoris mais sur un match tout est possible”
Meguetan Infos
Le doyen Djibril Traoré estime que “le fait que la rencontre retourne au stade Mamadou Konaté rénové après celles post indépendance va rendre cette finale plus attractive et plus populaire”. La finale de la 63e édition de la Coupe du Mali opposera le Stade malien de Bamako à Afrique Football Elite (AFE) ce samedi 1er juin 2024, sous la présidence du chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta.
La finale de la Coupe du Mali de football a toujours été la plus grande fête de football et la plus populaire de notre pays et cette fête est rehaussée par la présence des plus hautes autorités dans les gradins à cette occasion.
De 1961 à nos jours, c’est la finale de 1978-79 qui aura marqué les esprits ! En effet cette finale qui a opposé le Djoliba AC à l’AS Réal de Bamako était la première de l’après-Tiécoro Bakayoko le puissant président d’honneur du DAC et elle s’était jouée en deux éditions. Il y a eu aussi un certain Réal de Bamako-Sigui de Kayes en 1987 victoire du Sigui et première victoire finale d’un club autre que ceux de Bamako. On n’oubliera pas de sitôt la revanche de l’AS Réal sur le Djoliba AC en 1980 et également un certain Djoliba-Avenir de Ségou joué en 3 éditions pour raisons d’intempéries et remporté par le Djoliba AC.
On notera aussi le premier doublé de l’histoire de notre football réalisé par le Stade malien de Bamako en 1984, le Stade avait décroché le titre de champion national avant de battre le Djoliba en finale de la Coupe du mali.
La finale de la 63e édition du 1er juin aura une autre saveur après la victoire récente en championnat national de l’AFE sur son adversaire de la finale le Stade malien de Bamako. Certes les Blancs de Bamako partent favoris mais sur un match tout est possible et le fait que la finale retourne au stade Mamadou Konaté rénové après celles post indépendance va rendre cette finale plus attractive et plus populaire ! Que le meilleur gagne !»
Aujourd’hui-Mali