Dixième édition du challenge Sotelma-Malitel L’écurie de l’USFAS enlève le premier prix
La dixième édition du Challenge Sotelma Malitel s’est tenue, dimanche, sur le terrain de football de Bakaribougou en face de l’ambassade de Chine. Cette édition parrainée par le Ministre de la Jeunesse et des Sports, représenté par son Secrétaire général Amadou Diarra Yalcoué, s’est soldée par la victoire de l’USFAS.
Ce challenge Sotelma-Malitel, faut-il le rappeler, est organisé par la ligue de luttes associées du district de Bamako avec le concours de la Fédération malienne de luttes associées et le soutien des partenaires : Sotelma-Malitel, le Cnj-Mali, le CNOSM, le PMU-MALI…
Outre le représentant du Ministre de la Jeunesse et des Sports et un public des grands jours, ce dixième challenge a enregistré la présence des responsables de la Fédération et de la Ligue de luttes associés, du président du Conseil national de la jeunesse du Mali M. Souleymane Satigui Sidibé.
Au total, ce sont en tout quatre écuries de Bamako qui ont pris part aux combats. Il s’agit de l’USFAS, le Grand Marché, Tanga sports et Doum Yara.
Après des combats acharnés, ce sont deux lutteurs précisément de l’USFAS et du Grand Marché qui se sont croisés pour la grande finale, laquelle a été remportée par les combattants de L’USFAS. Quant à la troisième place, elle est revenue à Tanga Sports.
Au terme de cette compétition, le Secrétaire Général de la fédération de luttes associées par ailleurs premier vice-président de la ligue, M. Hamidou Djimdé n’a pas caché sa satisfaction. » Cette compétition entre dans le cadre d’un partenariat fécond que nous avons eu avec Sotelma-Malitel et nous sommes satisfaits par rapport au déroulé de la compétition, notamment la participation des écuries et le niveau des combats. Pour la simple que raison sur les six écuries du district de Bamako, quatre ont participé à ce grand prix « ,s’est-il réjoui.
Il a aussi saisi l’opportunité pour parler des grands projets au niveau de la Fédération et de la lutte notamment l’intégration de la lutte au niveau des établissements scolaires afin de populariser ce sport auprès des enfants. M. Djimdé a aussi exprimé le souhait de multiplier les compétitions et les écuries.
Autre problème évoqué par le Secrétaire général de la Fédération, c’est le problème d’arène. Pour ce faire, il a rappelé qu’ils sont obligés d’aménager des arènes provisoires au niveau des terrains de football ou des espaces publics, juste le temps des combats. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, une de leur priorité c’est d’avoir des arènes fixes pour les compétitions et les entrainements.
Pour sa part, le représentant du parrain, M. Amadou Diarra Yalcoué a déclaré : » Nous avons assisté à des combats spectaculaires, la lutte traditionnelle est un sport qui sedéveloppe de nos jours, et, au-delà de ce sport c’est la promotion d’une culture. C’est pourquoi je tiens à saluer la ligue de Bamako et la fédération pour la bonne organisation de cette compétition « .
Il a aussi révélé que depuis deux ans l’Etat fait des efforts pour la promotion du sport traditionnel en légiférant dans le domaine de la lutte traditionnelle.
Sory Ibrahima COULIBALY
Source: l’Indépendant