Direction nationale des transports : Qui veut instrumentaliser les syndicats
Engagé dans un vaste programme d’assainissement du secteur des transports, le Directeur national des transports terrestres, fluviaux et maritimes, Mamadou Sow, entend mener à bout ce chantier. Mais, les services défaillants se sentant menacés se sont mis à la manœuvre. Certains tentent même d’instrumentaliser le syndicat afin de saboter le processus.
Depuis un certains temps, les usagers ne cessent de se plaindre de l’accessibilité de certains services des transports. Aussi, les services rendus par endroit nécessitent un peu plus de rigueur. Ce, afin de protéger les usagers qui préfèrent la faciliter d’obtention de certains certificats qui peut leur être préjudiciable dans le futur. C’est souvent le cas au niveau du marché des plaques d’immatriculation, des visites techniques et même de l’obtention des permis de conduire. Pour corriger ces lacunes de façon exponentielle, les responsables du Département veulent imprimer une nouvelle marque plus honorifique.
Pour ce faire, il fallait juste une volonté politique permettant aux hommes plus rigoureux de donner corps à ces nouveaux chantiers. Ce qui est le cas actuellement.
Depuis sa nomination au poste de Directeur national des transports terrestres maritimes et fluviaux, il y a quelques mois, Mamadou Sow, sous le magistère du Ministre Makan Fily Dabo, est sur les chantiers du renouveau du secteur. En toute discrétion, il est en train de poser des jalons afin d’adapter les structures rattachées et partenaires du Département des Transports et des Infrastructures aux normes requises. Cet engagement soutenu par le ministre de tutelle à ce que les services soient plus rigoureux semble déranger certains abonnés à la facilité. Ceux-ci sont en train de mettre les bouchées doubles afin de faire échec au processus de redynamisation du secteur qui a besoin de redorer son blason.
Pour arriver à leurs fins, certains sont en passe d’infiltrer des syndicats qu’ils poussent à enclencher des hostilités contre les responsables du département des Infrastructures et des Transports. Seulement, ces mains invisibles sont à peine cachées.
Oumar KONATE
Source: La Preuve