Direction nationale de l’urbanisme et de l’habitat : Le directeur Amadou Doumbia vomi par le personnel !
Meguetan Infos
Au regard de la gestion faite de l’actuel directeur de l’Urbanisme et de l’Habitat, Amadou Doumbia, le personnel du service le déclare persona non grata avec véhémence. Du coup, les travailleurs projettent une grève de 192 heures, allant du mardi 16 août au vendredi 26 août 2022. Et cela, sur toute l’étendue du territoire national.
Les choses sérieuses commencent à la direction nationale de l’Urbanisme et de L’Habitat. Et pour cause, le Comité syndical de la structure sous la coupe du secrétaire général, Yaya Diarra, décide d’observer une grève générale de 192 heures si les revendications ne sont pas satisfaites. Il l’a fait savoir dans un prévis qu’il a déposé sur la table de la ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social.
Ledit préavis de grève contient 4 revendications. Il s’agit en premier lieu du renouvellement de l’arrêté portant désignation des agents chargés du contrôle de la construction et des servitudes d’urbanisation. Le deuxième point concerne l’élaboration du projet de décret sur la communication écrite pour assurer la lutte contre les constructions illicites et de veiller au respect des servitudes d’urbanisme. Troisièmement, le Comité syndical exige le payement immédiat et intégral des arriérés de primes et les frais de carburant des agents qui assurent la surveillance et le contrôle des logements sociaux. En quatrième et dernier lieu, il s’agit de la revendication phare : la révocation sans délai du directeur de l’Urbanisme et de l’Habitat, Amadou Doumbia pour ses défaillances à la tête de la structure.
Pour rappel, la grève vivra du mardi 16 août au jeudi 18 août 2022. Si les doléances ne connaissent pas un traitement heureux, elle reprendra le lundi 22 août jusqu’au vendredi 26 août 2022 sur toute l’étendue du territoire national. Ainsi le Comité syndicale de la direction nationale de l’Urbanisme et de l’Habitat (CS-Dnuh) vient de jeter le caillou dans le jardin du directeur.
Bazoumana KANE
L’Alerte