Dichotomie autour du candidat l’idéal pour la présidentielle : Aucun Malien ne convient ?
Meguetan Infos
A moins d’attendre que la providence nous fasse descendre du ciel le Malien parfait pour la gouvernance, on risque de longtemps déambuler dans le vicieux labyrinthe du choix idéal qui n’existe même pas.
En effet, à force de vouloir ad vitam aeternam chercher la part crapule de l’autre, le Mali vit une crise de confiance à nul autre pareil, aboutissant à cette situation rocambolesque qui n’est autre que celle de l’inconvenance de toutes les potentielles candidatures à la prochaine présidentielle. A croire que la gestion de notre Mali-Koura soit devenue une mission seigneuriale, personne ne semble avoir un parcours blanc-saint pour prendre la probable succession du colonel président de la transition, même si à ce niveau bon nombre de Maliens chantent à qui veut l’entendre qu’on s’entête à chercher ce qu’on a déjà sous la main. Par ailleurs, parallèlement au fait que beaucoup d’autres de nos concitoyens ne voient aucune alternative à une crise postélectorale si le très prévisible scenario notoire de la candidature du seigneur du jour venait à se présenter, existe également l’imbroglio de l’ambition muette des manitous religieux qui lorgne Koulouba et veulent y accéder comme de coutume par l’entremise de la personne des politiques et militaires quelque peu machiavéliques. Malgré toutes ces petites remarques qui augurent une présidentielle convulsive s’il a lieu en 2024, on espère que ces dissensions consistant à s’entrent jeter systématiquement l’anathème et le discrédit, on aboutira aux yeux de l’électorat à un travail d’entonnoir qui lèvera certainement le voile sur les plus et les moins véreux susceptibles d’avoir en charge la gestion future du pays.
En tout cas, abstention faite de tout ce qui se passe présentement, la gestion du Mali ne saura être trop bien pour tous ses enfants car ce Mali-Koura tant chanté est l’initiative et l’aspiration de ce même peuple dont une portion juvénile fort de ses convictions a consenti l’ultime sacrifice, ne l’oublions pas, lors des évènements des 10, 11,12 juillet 2020. D’autre part, le pays regorge toujours des ressources humaines vertueuses et compétentes prêtes à servir leur nation sans être dans des débats stériles motivés que par la boulimie du pouvoir.
Seydou Diakité
Source : Le Déclic