Dialogue politique inclusif: Quand IBK responsabilise des proches de Soumaila Cissé
Ce n’est pas seulement la question de la prorogation du mandat des députés qui crée un malaise au sein de l’opposition avec des députés totalement opposés au mot d’ordre du chef de file. Il y a aussi les choix faits par le président de la République pour conduire le dialogue politique inclusif. En choisissant deux proches de Soumaila Cissé pour être membres de l’équipe devant organiser les débats, le président de la République IBK met là son challenger aux deux dernières présidentielles dans une position inconfortable.
C’est aujourd’hui qu’auront lieu à l’Assemblée nationale les débats et le vote du projet de loi organique pour la prorogation pour la 2è fois du mandat des députés. On s’attend bien sûr à des dissensions entre les animateurs de l’opposition qui ne sont pas tous d’accord avec le mot d’ordre du chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, qui rejette le projet. Si les responsables des partis hostiles au chef de l’Etat ont déclaré leur opposition, certains de leurs députés n’entendent pas de cette oreille. Ils seront quelques-uns à voter pour ce jeudi le projet de texte. Une situation qui risque d’entacher le leadership et la crédibilité des Aliou Diallo, Oumar Mariko, Choguel Kokalla Maïga et surtout Soumaila Cissé. Ce dernier n’est d’ailleurs pas au bout de ses peines puisque le président de la république a décidé de lui faire pousser d’autres cheveux blancs en invitant deux de ses proches dans l’équipe chargée d’organiser le dialogue politique inclusif. En effet, en portant son choix sur l’ex-Premier ministre, Ousmane Issoufi Maiga et l’ancien ambassadeur Sidi Cheick Diarra pour codiriger le fameux dialogue, IBK met Soumi dans une position inconfortable. Lui qui s’est déjà déclaré opposé au dialogue, a un lien très étroit avec l’ancien Premier ministre qui fut un proche collaborateur quand il était ministre de l’Economie et des Finances. Quant à l’ambassadeur Diarra, il a été dans le directoire de campagne du chef de file de l’opposition lors de la dernière présidentielle de juillet dernier.
Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau