Des militaires russes font route vers le Congo suite à un renforcement de leur partenariat militaire
La visite du Président congolais Sassou-Nguesso à Moscou a débouché sur la signature d’un accord sur l’envoi de spécialistes militaires au Congo. Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe, a précisé que cet accord portait avant tout sur la maintenance des matériels de fabrication russe.
Des spécialistes militaires russes se rendront en République du Congo conformément à un accord signé à Moscou. Ils y assureront la maintenance des matériels de guerre de fabrication russe et soviétique, a annoncé le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, devant les journalistes.
«Il s’agit de spécialistes envoyés pour réviser les matériels et autres équipements précédemment livrés au Congo», a indiqué M.Peskov à propos du document signé jeudi 23 mai en présence des Présidents Vladimir Poutine et Denis Sassou-Nguesso.
L’armée congolaise possède actuellement de nombreux matériels de fabrication russe et soviétique: blindés, lance-roquettes, canons et hélicoptères.
«Ces matériels […] sont fiables et efficaces, leurs caractéristiques techniques sont les meilleures au monde. Les experts russes aideront leurs collègues congolais à les remettre en état», a pour sa part déclaré le vice-ministre russe de la Défense Alexandre Fomine, qui avait signé l’accord au nom de la Russie.
Le vice-ministre a confié que les deux pays discutaient actuellement de la livraison de nouveaux matériels de guerre.
Par ailleurs, la visite officielle du Président Sassou-Nguesso à Moscou a permis la signature d’un accord de coopération dans le nucléaire civil, qui prévoit entre autres l’utilisation des radio-isotopes dans l’industrie, l’agriculture et la médecine, ainsi que la formation de spécialistes du nucléaire congolais. Moscou et Brazzaville entendent en outre étudier la possibilité de construire un centre des technologies nucléaires sur le territoire congolais.
Lors de la cérémonie d’échange des accords russo-congolais, M.Poutine a précisé que les échanges commerciaux entre les deux pays avaient augmenté de 60%, mais qu’il y avait toujours un «grand potentiel» de croissance dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie de transformation et de l’agriculture.
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