Découverte du charnier de Gossi : Quand les médias maliens sont infériorisés devant les faits
Meguetan INFOS.
« Quand une nation ne fait pas de sa presse une puissance de défense, elle sera toujours à la merci des complots internationaux »
Une fosse commune a été découverte près du camp de Barkhane de Gossi jusqu’après la rétrocession de ce camp à l’armée malienne par les militaires français le 19 Avril 2022. Un sulfureux scandale éclate peu après cette découverte où la chaîne de propagande française France 24 en a fait un choux gras en accusant les militaires maliens pour responsables de ce massacre.
La découverte de ce mystérieux charnier, devient un élément clé de la tentative de mise en faiblesse du Mali dans une guerre déclenchée entre le Mali et son ancien colonisateur liée au coup d’État de 2020.
La communication qui devient l’arme fatale entre les 2 parties, semble se pencher du côté français de par moyens son puissant médias de France 24 qui tend à blanchir sans faille de la responsabilité de la France cet horrible grande bavure militaire. Qu’il en soit.
Le Mali cependant n’est pas resté sans rien faire non plus. Au-delà des communiqués diffusés, les autorités de la transition tentent désespérément de donner sa version des faits. Le communiqué diffusé à la chaîne nationale de télévision, justifie une antériorité du massacre par rapport la rétrocession du camp : « des dépouilles en état de putréfaction avancée ont été découvertes non loin du camp anciennement occupé par la force Barkhane à Gossi ». Quand France 24 donne une prétendue participation conjointe des « mercenaires Russes » conjointement avec les forces maliennes pour responsable de ce carnage, c’est simplement pour démontrer que cette tuerie est survenue après la rétrocession du camp aux forces maliennes. Alors que les images des cadavres qui circulent sur les réseaux sociaux, ne donne l’impression de morts fraichement acquises pour déterminer cette accusation.
La puissance de frappe de la Télévision française est impressionnante, mais cette fois il ressort trop d’incohérence pour faire croire à cette supputation exagérée.
Le Mali est en croisé de malheur sur son chemin et imposé par le reste du monde. Ce malheur laisse entrevoir la faiblesse des médias maliens. Quand une nation ne fait pas de sa presse une puissance de défense, elle sera toujours à la merci des complots internationaux. Au-delà, sachons l’exagération de la confidentialité et la lourdeur de la communication de l’armée devient un facteur de blocage pour la défense. Le terme de grande muette moyenâgeuse doit céder la place à la fulgurance des réseaux sociaux. Le service de communication de l’armée et la presse doivent s’épauler pour faire front contre l’ennemi : la guerre médiatique internationale.
En temps de guerre, une information n’est valable que si elle est impérative et immédiate.
Nayté