Dabanani : La touche du ministre Poulo, fait tâche d’huile
Le ministre Housseini Amion Guindo apporte un nouveau souffle à la propreté de Dabanani au Grand marché de Bamako. Mais, pour que cela soit durable, il sollicite fortement l’accompagnement des usagers.
Il fut une époque Bamako, la perle du fleuve Djoliba, était une ville « coquète » de l’Afrique de l’Ouest. Heureusement, ce souvenir persiste encore dans l’esprit de certains maliens qui croient dur comme le fer, qu’on peut encore faire quelque chose pour tirer notre ville des déchets solides et liquides qui l’envahissent au quotidien. Et, du lot de ces engagés, il faut compter Housseini Amion Guindo, Ministre de l’environnement et de l’assainissement. Il vient de donner la preuve avec le coup de balai récent qui impose une autre image à Dabanani.
Rendre Dabanani propre. Et, y chasser cette puanteur répulsive qui s’y dégageait, malgré une intense activité humaine, relevait d’un miracle que certains croyaient impossible à réaliser. Mais, aujourd’hui, c’est chose faite. Et, de crainte de voir son action salvatrice tombée à l’eau, le Ministre Housseni Amion Guindo n’a pas hésité un seul instant à solliciter l’accompagnement des usagers de cet espace mythique.
Et, satisfait de leur engagement à Dabanani, Lamine Diallo, chargé de communication du Ministère de l’environnement et de l’assainissement, a déclaré que : « Par la grâce de Dieu et la détermination du Ministre Housseini Amion GUINDO, Bamako fait son petit bonhomme de chemin dans le domaine de l’assainissement ». Selon lui, « Sachant bien que la plus belle parure d’une ville réside dans sa propreté, le ministre en a fait sa priorité », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que « Clé à la santé, la propreté est un luxe à la portée de tout le monde ».
Aujourd’hui, les plus proches collaborateurs du Ministre, ont été contaminés par sa conviction qu’il est possible de faire quelque chose pour la propreté de Bamako. « Aujourd’hui, Ozone qui a été mis en confiance a changé de fusil d’épaule », a indiqué Lamine Diallo. Avant de déclarer que « la colonisation des ordures est en passe de devenir un mauvais souvenir dans certains points névralgiques de notre capital ». Et, il a rappelé le cas du Dabanani. Selon lui, saute aux yeux de tous et confirme que vouloir c’est pouvoir. Mais, il précisera que pour maintenir cette cadence, le ministre Housseini Amion GUINDO sollicite l’accompagnement de l’ensemble des usagers.
Le chargé de communication a révélé qu’en plus des actions concrètes sur le terrain, la relecture des textes visant à interdire purement et simplement l’importation des sachets plastiques est dans les couloirs. Qu’à cela ne tient, il a estimé qu’il est impossible de résoudre l’équation de la pauvreté sans résoudre le problème d’assainissement.
Assane Koné