Culture : Décès de Michel Sangaré
La culture malienne endeuillée par la disparition de Michel Sangaré. Le célèbre comédien malien est mort, le lundi dernier, à l’hôpital Gabriel Touré de Bamako. Selon ses proches, il est décédé après un long combat contre la maladie.
Comédien de renom depuis 1978, Michel Sangaré a joué dans plusieurs troupes de théâtre et a remporté plusieurs prix.
Diplômé en Art Dramatique à l’Institut National des arts du Mali en 1984, Michel Sangaré a commencé sa carrière en comédie bien avant.
En 1978, étant comédien amateur, il a remporté le prix de meilleur acteur à la biennale des arts et de la Culture du Mali. Après cette consécration, en 1982, il intègre le Théâtre National du Mali, puis l‘Institut National des arts de Bamako en 1984.
Le comédien était aussi enseignant. Il a partagé, pendant plusieurs années son savoir et son expérience du théâtre avec les étudiants de l’INA et de l’Institut National de la jeunesse et des sports(INJS).
Celui qui fut une star du rire depuis les années 80, est décédé le lundi dernier à l’hôpital Gabriel Touré à l’âge de 60 ans, des suites d’une longue maladie.
Ses proches et amis lui rendront un dernier hommage aujourd’hui à l’église de Djelibougou, à Bamako. Depuis l’annonce de la disparition de Michel Sangaré les réactions se sont multipliées.
ECONOMIE: 12 milliard pour le Mali
La Direction nationale du trésor et de la comptabilité publique du Mali a obtenu, le mercredi dernier, auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) un montant de 22 milliards de F CFA (environ 37,400 millions de dollars) à l’issue de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 12 mois.
Le montant mis en adjudication était de 20 milliards F CFA (1 F CFA équivaut à 0,0017 dollar). Mais, l’agence UMOA-titre a répertorié à l’issue de l’émission 39,584 milliards FCFA de soumissions globales.
Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 197,92%. Sur le montant des soumissions, le trésor public malien en a retenu 22 milliards F CFA et rejetant 17,584 milliards de FCFA, soit un taux d’absorption de 55,58%. Le taux moyen pondéré se situe à 5,96% et le taux d’intérêt marginal 6,24%.
Seuls trois pays (Burkina, Mali et Sénégal) sur les huit que compte la zone UEMOA ont pris part à l’émission. Le Sénégal se retrouve avec le plus gros montant de soumissions retenues (12,001 milliards), suivi respectivement du Burkina (6 milliards) et du Mali (3,999 milliards).
L’émetteur s’est engagé à rembourser les titres émis le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 15 janvier 2020. Quant au paiement des intérêts, il se fera d’avance et précompté sur la valeur nominale des bons fixée à un million de FCFA.
La Rédaction