COVID : 5 choses à savoir sur Omicron, le nouveau variant qui suscite des inquiétudes
Meguetan Infos
Un nouveau variant du coronavirus qui fait rage a été détecté. Le vendredi 26 novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a nommé le nouveau variant B.1.1.529 « Omicron » et l’a classé parmi les variants les plus préoccupants.
Les experts de la santé ont exprimé leur inquiétude quant au fait que son grand nombre de mutations peut présenter un risque élevé de réinfection.
Des cas de ce nouveau variant ont déjà été signalés en Afrique du Sud, au Botswana, à Hong Kong, en Israël, au Royaume-Uni et en Belgique. Son apparition montre une fois de plus que la pandémie est loin d’être terminée.
Voici 5 choses à savoir sur l’Omicron selon l’OMS :
1. Profil de mutation du nouveau variant
Le Réseau de surveillance génomique en Afrique du Sud (NGS-SA) a détecté un groupe de virus SRAS-CoV-2 apparentés, qui appartiennent à une lignée nommée B.1.1.52.
D’après les informations, la B.1.1.529 présente de multiples mutations de la protéine spike, et une analyse préliminaire suggère qu’il est hautement infectieux.
2. Symptômes
L’institut national des maladies transmissibles (NICD) d’Afrique du Sud a déclaré qu’actuellement, « aucun symptôme inhabituel » n’a été signalé à la suite d’une infection au variant B.1.1.529. Le NICD a également souligné le fait que, comme pour d’autres variants infectieux, certaines personnes sont asymptomatiques. Il n’y a actuellement aucune information suggérant que les symptômes associés à Omicron sont différents de ceux des autres variants.
3. Transmissibilité
Les premières indications montrent que ce variant est peut-être encore plus transmissible que le variant Delta, et que les vaccins actuels pourraient être moins efficaces contre lui. Cependant, on ne sait pas encore si Omicron se transmet plus facilement d’une personne à l’autre que les autres variants du COVID-19. Bien que le nombre de personnes testées positives ait augmenté dans certaines régions d’Afrique du Sud, des études épidémiologiques sont en cours pour comprendre si cela est dû à Omicron ou à d’autres facteurs.
4. Gravité de la maladie
Pour l’instant, on ne sait pas encore si l’infection par Omicron provoque une maladie plus grave que les infections par d’autres variants. Les premières infections signalées concernaient des étudiants d’université (des personnes plus jeunes) qui ont tendance à avoir une maladie plus bénigne. Cependant, la compréhension du niveau de gravité prendra plusieurs jours à plusieurs semaines.
5. Efficacité des vaccins
L’OMS travaille avec des partenaires techniques pour comprendre l’impact potentiel de ce variant sur les contre-mesures existantes, notamment les vaccins. Plusieurs mesures sont recommandées aux pays, car Omicron a été désigné comme une variante préoccupante. Ces mesures comprennent notamment le renforcement de la surveillance des cas, la notification des premiers cas ou des groupes de cas à l’OMS et la réalisation d’enquêtes sur le terrain.
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