Couple : êtes-vous avec la bonne personne?
Vous vous posez des questions sur l’avenir de votre couple? Répondez à nos sept questions pour estimer ses chances de durer. Vous vous posez des questions sur l’avenir de votre couple? Répondez à nos sept questions pour estimer ses chances de durer.
Vous vous demandez si votre histoire d’amour a des chances de durer? Voici sept questions à se poser en couple pour vérifier sa compatibilité amoureuse.
Est-ce qu’on partage suffisamment de choses?
Si selon l’adage les contraires s’attirent, il semble tout de même préférable d’avoir quelques centres d’intérêts communs. Sans chercher le mimétisme absolu, avoir des discussions à n’en plus finir, des débats enflammés, en un mot, un échange stimulant et fécond permet de cultiver sa relation.
Vivre des moments privilégiés autour de ses passions est tout aussi enrichissant. « Lorsque apparaissent les premiers signes de la routine, si on n’a aucun terreau commun, rien qui puisse cimenter la relation, cela devient très vite problématique », indique Caroline Franc-Desages, auteure de Êtes-vous sûre d’avoir trouvé le bon? (éd. Hachette pratique).
Un écueil qu’Henri, architecte de 54 ans, tâche à tout prix d’éviter: « Ma femme et moi adorons tous les deux cuisiner. Le dimanche, nous avons donc un rituel auquel nous ne dérogeons sous aucun prétexte, celui d’aller au marché puis de s’atteler ensemble à cuisiner des plats longs et compliqués. Pour nous c’est un vrai moment de partage et de détente », confie-t-il.
Est-ce qu’on s’accepte l’un l’autre?
Les débuts d’une histoire sont souvent synonymes de séduction et de retenue. Gommant toute aspérité, on a à cœur de se montrer à son avantage. Avec le temps, le naturel reprend le dessus. Les défauts habilement dissimulés se révèlent.
« Je suis pathologiquement désordonnée. Lorsque j’ai commencé à fréquenter Vincent, je faisais tout pour le cacher. Je briquais mon appartement à chaque rendez-vous. Maintenant, j’assume », s’exclame Alice, consultante de 35 ans.
Plutôt que de s’évertuer à les camoufler, on assume nos travers pour se montrer sous un jour à la fois plus vulnérable et plus honnête. « Être bien avec quelqu’un, c’est l’aimer dans sa globalité. Bien sûr, il y aura toujours des détails qui nous gênerons, des habitudes irritantes mais vouloir à tout prix faire entrer son partenaire dans un moule qui n’est pas fait pour lui est illusoire et vain », souligne Lady Montmartre, coach et auteure de J’me trouve un mec, le bon, (éd. Eyrolles).
Est-ce qu’on rit assez ensemble?
Il n’est pas (forcément) question d’être plié en deux à chaque mauvaise blague de notre conjoint. En revanche, maintenir une vraie connivence semble capital. Savoir dédramatiser, prendre de la distance par rapport aux tracas du quotidien témoigne de la bonne santé d’une relation. « Le rire crée l’intimité », résume Marie-Claude Gavard, psychiatre et auteur de 60 clés pour réussir sa vie de couple, (éd.Odile Jacob). « C’est une respiration dans le temps du couple. Grâce à lui, on se détend et on se reconnecte instantanément à l’autre. »
« C’est presque ce qu’il y a de plus important pour qu’une relation dure. Avoir des private jokes avec son conjoint cela permet de désamorcer un froid, d’enrayer une crise, de se rappeler que l’on s’aime », éclaire Caroline Franc-Desages.
À 52 et 60 ans, Sophie et Jean se connaissent par coeur. Pourtant, ils partagent toujours autant de bons moments. « Notre complicité ne s’est jamais étiolée. Je suis toujours aussi admirative de la vivacité d’esprit de Jean et très fan de son humour caustique. Continuer de s’amuser avec son conjoint après vingt ans de mariage, c’est plutôt bon signe, non ? »
Est-ce qu’on a la bonne distance?
Entre la fusion totale et les rendez-vous programmés des semaines à l’avance, difficile parfois de trouver un équilibre satisfaisant. Voilà pourquoi les moments à soi sont importants. Qu’il s’agisse d’une expo, d’un film ou simplement d’une soirée tranquille à la maison, ces parenthèses sont salvatrices.
« Il est parfaitement normal d’avoir parfois besoin de prendre l’air. Il est important de respecter la liberté de chacun, sans jalousie et sans être en proie à un sentiment d’insécurité affective, aux effets dévastateurs », explique Lady Montmartre.
« Être capable de prendre du temps pour soi sans angoisse est très bon signe. Il faut une bonne dose d’amour pour être capable de ne pas fusionner en permanence. Cela donne une grande sérénité. Et puis, si on passe tout son temps avec l’autre, on finit par ne plus rien avoir à se dire », complète Caroline Franc-Desages.
Est-ce qu’on sait gérer le conflit?
Pas besoin de convoquer son partenaire pour un débriefing en règle à chaque anicroche, une bonne conversation une fois de temps suffit pour faire le point. « On instaure des ‘moments de couple’, des rendez-vous durant lesquels on fait l’état des lieux de notre histoire. On peut par exemple demander à l’autre ce qu’il aimerait que l’on change », propose Marie-Claude Gavard.
S’il est fondamental, ce dialogue approfondi ne permet pas toujours d’éviter les coups de sang épisodiques et autres disputes un peu trop vives. Plutôt que de se murer dans le silence ou de s’épuiser en coups de colère, on préférera tester la CNV (Communication non violente). « Il s’agit de décomposer le motif du conflit en faisant un retour objectif sur les faits et un inventaire des émotions que cette situation suscite en nous. Enfin, on cherche des solutions pour avancer sans colère ni rancœur », détaille la psy.
Est-ce qu’on se touche suffisamment?
Une attirance physique au beau fixe, une activité sexuelle régulière… Qu’elle ait commencé il y a quelques semaines ou qu’elle dure depuis des années, notre histoire d’amour est intimement liée à notre rapport au corps de l’autre. Le toucher témoigne de notre affection ou de notre désir. Il est surtout révélateur de la bonne santé du couple.
« Qu’il y ait des oscillations dans la libido, c’est tout à fait normal. Malgré tout, il faut pouvoir se retrouver. Le contact physique c’est aussi ce qui nous lie profondément à notre partenaire », affirme Lady Montmartre. Un constat que partage Caroline Franc-Desages. « Au bout de vingt ans, les relations sexuelles sont souvent moins fréquentes qu’au début d’une histoire. Sur la durée, on peut avoir des hauts et des bas, des passages à vide, cela ne veut pas dire que le couple se meurt. En revanche, si on arrête de s’enlacer, de s’embrasser, de passer sa main dans la nuque de l’autre, c’est révélateur d’un probable dysfonctionnement. »
Est-ce qu’on regarde dans la même direction?
Il n’est pas nécessaire de planifier ensemble les quarante prochaines années pour être compatibles. Si chacun a sa propre façon d’imaginer l’avenir, partager les mêmes vues sur l’essentiel, c’est mieux. Quand les envies divergent trop, que les projets s’avèrent incompatibles, la relation amoureuse a peu de chance de s’épanouir.
« Par amour pour mon ex-conjoint, j’étais prête à m’installer à la campagne et à renoncer à avoir des enfants. J’ai tenté de me convaincre que ses envies étaient les miennes. Avec le temps, j’ai réalisé que je m’oubliais complètement. J’ai fini par le quitter », raconte Sarah, fleuriste de 32 ans. Pour pouvoir avancer sereinement, il semble donc essentiel d’envisager le futur sans avoir à faire trop de compromis. « Plus on doit faire de concessions, plus on érode l’amour. Dans une relation, il est impensable que l’un se sacrifie aux désirs de l’autre », conclut Marie-Claude Gavard.
Résultats
De 7 à 5 bonnes réponses: Il semble que vous ayez bien trouvé la personne faite pour vous. Votre relation ne ressemble sûrement pas toujours à un long fleuve tranquille mais vous devriez parvenir à maintenir le cap.
De 3 à 5 bonnes réponses: Encore un effort! Les fondations de votre relation sont solides mais certains ajustements sont nécessaires. Apprenez à mieux dialoguer, à vous remettre en question et à accepter l’autre tel qu’il est pour poursuivre vous chemin ensemble.
Moins de trois bonnes réponses: Votre histoire semble rimer avec incompatibilité. Si vous tenez vraiment à votre compagne/compagnon, une complète remise à plat s’impose, sans quoi votre relation risque bien de ne pas passer le cap des années.
Source : autre presse