Côte d’Ivoire-Affaire SORO: Interpol dit niet, Ouattara disjoncte. Exclusif
Le mandat d’arrêt lancé contre l’ancien Président du Parlement ivoirien, Guillaume SORO par Abidjan est irrecevable et ne peut être exécuté par Interpol. Détails exclusifs
Après plusieurs investigations menées par Confidentiel Afrique, il ressort que le mandat d’arrêt décerné par le juge d’Abidjan tombe sur le coup de l’article 3 du statut d’Interpol qui stipule que : «Toutes activités à caractère politique, militaire ou religieuse sont formellement interdites par l’Organisation. » Et le mandat d’arrêt décerné contre Guillaume Soro vise une deuxième infraction qui est l’atteinte à la sûreté de l’État, qui est une infraction politique ; et l’Organisation analyse les demandes de publication de notice rouge au cas par cas.
C’est pourquoi, ce mandat n’a pu être publié et appliqué contre le leader de « Générations et Peuples Solidaires », puisque l’Organisation poursuit des infractions de droit commun qui ont un intérêt pour la coopération policière internationale.
Selon des informations de Confidentiel Afrique, à ce jour, aucune notice rouge contre Guillaume Kigbafori SORO, relative au mandat d’arrêt international de la justice ivoirienne, n’a été activé par les services d’Interpol. Voilà, qui est désormais clair, le député de Ferkessedougou, ne pourra donc pas être extradé vers Abidjan, comme le veut le pouvoir ivoirien.
C’est donc, pour la Police Internationale, une raison de plus, de ne pas inquiéter l’ancien Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire. Guillaume Soro, continue sa résistance patriotique en organisant celle-ci de l’extérieur.
Gonflée à bloc, la task-force de Guillaume SORO affiche l’assurance d’une victoire certaine. Même si le combat serait mortel entre les deux camps. Aux dernières informations, le camp de SORO se réorganise et se restructure à l’interne pour apporter la réplique aux autorités d’Abidjan, en s’imposant une ligne de conduite non négociable, face aux intérêts de l’État.
Confidentiel Afrique