CORONAVIRUS: Madagascar relance le panafricanisme.
Les pères de l’indépendance africaine étaient convaincus que l’avenir de l’Afrique dépendait de son unité politique et économique. Mais le mal de la dépendance a eu raison sur eux à la même décennie à travers les multiples coups d’état perpétrés par les colons néo impérialistes.
Cependant, le panafricanisme sur le plan sanitaire s’est imposé de par l’ingérence du coronavirus. Madagascar, à partir de la découverte du remède contre la pandémie a été une occasion de la relance du système panafricaniste. Si le monde entier porte des contestations par rapport à ce médicament parce que c’est en Afrique que la pandémie aura sa solution, les responsables africains de leur ressort doivent s’unir autour de leur frère africain le président malgache Andry Rajoelina., pour donner l’éclat que cette invention mérite. De la même occasion, au moment où les grandes puissances mondiales réputées dans la déstabilisation du continent noir, sont-elles mêmes bouleversées par la cause de la pandémie, l’Afrique doit profiter de l’occasion pour s’unir dans la même parcelle d’idée pour former un bloc uni de relancer la perspective de l’unité sociopolitique et économique du continent sur le fond sanitaire. « Cela veut dire, ce que cela veut dire ».
Afrique toujours mal en point, du fait qu’elle n’arrive toujours pas, après 60 ans d’indépendance à ouvrir la conscience sur son propre mal. Pourtant, Madagascar, vient de tracer la voie pour sauver le continent. Lorsque les responsables africains se limitent à féliciter et apprécier la prouesse malgache, mais n’avancent pas d’idée d’adhésion, il revient à laisser comprendre que nous échoueront également sur ce coup fatalisé par la cause de la désunion du continent : « la pauvreté dans le mental, et le misère dans la conscience ».
Nayté