Coronavirus: Les conseils de Samuel Eto’o aux Africains après la fin du Coronavirus
Le regard que porte l’ancien international de football camerounais Samuel Eto’o sur la pandémie de coronavirus est tout aussi révélateur que son rêve pour le continent africain dont il est issu. A la faveur d’une interview accordée à Rfi, il a dévoilé son rêve pour ce continent une fois la grave crise sanitaire passée.
Ce que pour lui il faudrait retenir des longues semaines de confinement déjà passées c’est que « noirs, blancs, rouges, jaunes, notre préoccupation était de sauver nos vies. Face à la vie, on a bien compris que nous restons tous les mêmes. », a-t-il déclaré. Selon lui, cette réalité flagrante devrait servir au continent noir de sonnette à un réveil consciencieux et bien décidé.
L’ancien N°9 du Barça ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il a aussi dévoilé ce dont il rêve pour continent encore dans une posture dérangeante, même au sujet du coronavirus.
«Mon rêve après tout cela, c’est que cette Afrique change vraiment et qu’on soit conscient de la chance que nous avons de vivre dans ce beau continent aussi riche. En Afrique, on a une belle histoire, mais je crois qu’on peut faire beaucoup mieux sans compter sur les autres parce que, si vous regardez, nous sommes le continent le plus riche, mais paradoxalement le plus pauvre aussi », a-t-il confié.
Et pour ce faire, il faudrait surpasser les obstacles naturels qui rendent déjà déterminants sur le continent. «L’intérêt général, c’est l’intérêt général ! L’intérêt de notre continent doit primer sur tout. Il faut créer beaucoup plus d’emplois, donner la possibilité à cette jeunesse-là de pouvoir travailler. Je pense que c’est ce qu’il faut faire. Il faut permettre aux Africains qui veulent investir dans notre continent d’avoir la priorité sur certaines choses et d’avoir des avantages aussi, parce que nous sommes nés dans ce continent-là et il est normal qu’on revienne et que l’on ait certains avantages pour pouvoir investir dans notre continent », a achevé Samuel Eto’o.
Pour un rêve, on pourrait bien s’accorder sur sa simplicité. Mais le rêve contaminerait-il enfin qui de droit et s’ériger en réalité ? Question.