Compagne politique : Pas besoin d’un candidat pour une élection.
Pour élire un candidat, il faut passer impérativement par une campagne électorale, au cours de laquelle, les candidats dans leur majorité entre en contact avec la population pour passer leur message et divulguer leur programme de société. Les programmes consistant à donner les voies d’orientation du candidat vers le développement et le changement du système sociopolitique en cours. En retour, la population offre son vote aux candidats respectifs pour son élection pour une durée déterminée.
Les campagnes électorales dans la situation actuelle du Mali sont dans un état de faux bon où tout se déroule dans la confusion totale. Les candidats et les électeurs ne maitrisent pas le concept d’une campagne. « On a pas besoin de la personne du candidat pour l’élire pour une mission donnée ». Voilà ce qui échappe éperdument à la population malienne dans sa majorité constituée de « non lettrés ». Une situation floue qui favorise les candidats qui ne se dotent de programme société ou qui pense que le peuple malien n’a pas besoin de projet parce qu’au Mali, on ne lit pas. Une dialectique de farce qui maintien évidemment l’espace politique dans une totale confusion obscurantiste.
Les candidats sont élus pour les projets de sociétés qu’il propose aux électeurs, c’est-à-dire ce qu’il peut scientifiquement réaliser durant son mandant dans un processus bien planifié. Il doit pouvoir convaincre les électeurs avec des arguments bien solides avec les preuves et des exemples concrets. Ces arguments doivent faire référence avec les ressources nationales définies en termes de Produit National Brute et Produits Intérieur Brute sur fond de l’apport des partenaires. Sur la base de ces arguments, la population doit être capable de mettre en place un système de veille et de contrôle citoyens à travers la signature de certaines conditions électorales pour donner leur électorat aux candidats. En cas de dérapage au cours de l’exercice de son mandat, les électeurs seront capables de rappeler le candidat élu à l’ordre.
Mais c’est la confusion qui fait légion au Mali. Les candidats passent devant les masses de foule pour faire leur propre promotion à travers des langages creux qui ne riment en rien avec les différentes préoccupations et impératifs du Mali. Ainsi se dresse un tableau du culte de la personnalité. Bref se nourrit en priori, le pilotage à vue dans la gestion des affaires de l’état depuis les campagnes dans la mesure, le peuple malien ignore éperdument les orientations socioéconomiques auxquelles, il est embarqué.
Une ligne de convergence entre les électeurs obligera les candidats à changer de comportement à travers la mise en place d’un statut d’élite en dehors duquel les candidats médiocres ne seront pas à la course vers un poste politique. Ceux qui ne détiennent pas de projet de société ficelé, ne pourront plus se présenter devant les électeurs pour prétendre à leurs voies.
Nayté