Salaha Baby président de la ligue de Tombouctou a déclaré, qu’il sera candidat à la présidence du comité exécutif de la Fédération malienne de football (Femafoot). Cette annonce a été faite le vendredi 7 juillet 2023 lors d’un point de presse que lui-même a animé au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Étaient présents à cette rencontre Maouloud Ben Kattra représentant la famille Baby, les notabilités de Tombouctou venues pour apporter leur bénédiction au digne fils de la localité, de nombreux dirigeants du football malien et plusieurs invités. la conséquence d’une conjonction de différents facteurs. Selon Salaha Baby un grand nombre de dirigeants du football lui ont sollicité avec insistance durant ces derniers mois pour qu’il porte sa candidature au plus haut poste de l’instance dirigeante du ballon rond malien. “Je dois dire que je n’ai pas été insensible à cette marque de considération et de confiance”. Pour le président de la ligue de Tombouctou, c’est le même sentiment qu’il éprouve pour l’ensemble des supporteurs, les acteurs de la presse, les citoyens qui ont sollicité sa candidature. Il a ensuite saisi l’occasion pour souligner que dans ces moments difficiles que notre football traverse, la responsabilité leurs incombent lui et son staff de donner une nouvelle orientation à sa gouvernance. Il s’agit dira-t-il d’une crise de gouvernance qui a mis à genou les acquis que nous avions engrangés ensemble durant des années. Ses ambitions a-t-il dit, est de franchir à notre football, un palier décisif vers la maturité avec l’orientation qui ne souffre d’aucune équivoque, assortie d’objectifs précis avec des résultats aussi probants que possibles. Pour lui, l’ambition du football malien ne sera plus une qualification pour une Phase finale des Coupes d’Afrique des Nations, mais plutôt de les remporter ; aussi n’est plus de jouer les éliminatoires de coupe du monde, mais plutôt de participer à une phrase finale. “Notre pays mérite, les acteurs de notre football le méritent. C’est pourquoi je m’engage !” A-t-il conclu.
Alou Badra DOUMBIA