Malgré les prix de certaines denrées de première nécessité par les autorités en charge du Commerce, les consommateurs dénoncent le caractère désobéissant de certains revendeurs par rapport à l’augmentation des prix.
Le conseil des ministres réuni mercredi 10 novembre 2021 a pris acte des efforts du gouvernement par rapport à l’augmentation des prix des denrées de première nécessité. Le conseil a décidé d’atténuer la nervosité des prix de certaines denrées de première nécessité notamment le riz, le sucre et huile. Le conseil a décidé de subventionner les produits.
Cette subvention se traduit par la base taxale de 50% sur importation de 300 mille tonnes de riz, 60 mille tonnes du sucre et 30 mille tonnes d’l’huile à hauteur de 18 milliards. L’importation des quantités desdits produits sera subordonnée, entre autres, à la signature avec les importateurs d’un cahier de charges portant notamment sur le prix au détail et la disponibilité des produits concernés sur toute l’étendue du territoire national.
Suite à cette décision, les autorités en charge ont fixé les prix desdits produits en gros et en détail comme le pain à 200 FCFA en gros la miche de 300g et 250 FCFA au détail la miche de 300g et 100 FCFA en gros la miche de 125g et 125 FCFA la miche de 125g au détail, huile alimentaire importé en gros à 17 000 FCFA le bidon de 20 litres et 1000 FCFA le litre, le riz brisure non parfumé à 15000 FCFA le sac de 50 kg en gros et 350FCFA par kg au détail, le sucre importé 22500 FCFA le sac de 50 kg et 500 FCFA par kg. Malgré ces prix indiqués par le gouvernement, certains revendeurs continuent à outrepasser le plafond en vendant la miche de 300g à 300FCFA, le sucre à 600 FCFA par kg. Les consommateurs sollicitent l’implication des autorités en charge pour garantir le respect de ces mesures édictées.
Siriki KONE
L’Alerte