C’est sans doute la meilleure récompense de tant d’années de dédicace au bien-être des populations d’une contrée où elle fait figure à la fois de fierté, de bienfaitrice et d’unique «élue» parlementaire dans l’histoire. En effet, l’unique Lycée public du cercle de Bourem porte désormais le nom mythique de «Aichata Alassane CISSÉ» sous ses initiales de LAAC – B. Sans en être demandeuse, la nouvelle marraine a accueilli avec honneur une initiative souveraine des autorités locales que les populations et les notoriétés ont massivement accompagnée en vue de magnifier figure exceptionnelle de la région de Gao. En atteste m, en tout cas, la déferlante humaine mobilisée, la semaine dernière, tout au long des trois journées consacrées à la cérémonie de dédicace de l’établissement, entrecoupée d’épisodes aussi saisissants les uns que les autres. L’événement a en effet drainé du beau monde, depuis Bamako jusqu’à Bourem en passant par la Cité des Askia et le terroir natal d’une marraine peu ordinaire – dont le seul nom a suffi pour récolter les ressources nécessaires pour une prise en charge complète des nombreux participants. On y dénombre une mosaïque de personnalités de tous rangs et de tous bords politiques auxquelles se sont joints d’innombrables sympathisants d’obédiences différentes, mais soudés par leur affection commune pour une personne ainsi que par leur désir de la hisser au piédestal.
Par-delà les manifestations culturelles riches en couleurs, les accueils populaires tout au long du périple régional, les mobilisations de masse aux allures de défi à l’insécurité, la communion autour de CHATTO atteindra son paroxysme avec des instants mémorables comme la remise solennel d’une distinction «Étoile de la Nation» par le collectif de ses sympathisants, puis l’inauguration du lycée public de Bourem avec lequel Mme Haïdara Aissata A. CISSÉ entretient une relation bien antérieure à la cérémonie de baptême. En effet, selon plusieurs témoignages recueillis sur place, c’est elle, es qualité député de la circonscription, qui s’était employée corps et âme auprès des hautes autorités sous ATT pour l’avènement d’un établissement d’enseignement secondaire dans sa contrée d’origine. Et les mêmes témoignages de relever également les nombreuses libéralités en direction du secteur éducatif local, à travers notamment des donations périodiques de matériels didactiques et d’installations solaires par la célébrité continentale.
Avec une enseigne frappée des initiales de Aissata Alassane CISSÉ, l’établissement est sans doute promis à des ressources de fonctionnement beaucoup plus importantes et dont le ton a été donné à son inauguration par la célèbre marraine en personne. Aux nombreuses contributions en matériels scolaires récoltées dans le sillage de l’événement par ses initiateurs s’ajoute, en effet, l’annonce d’un dispositif énergétique plus adéquat et de deux minibus pour le transport des élèves. De quoi isoler davantage les rares voix discordantes à consonance politicienne, qui n’ont pu résister à l’impressionnante vague de reconnaissances des mérites de la marraine. Les terroirs d’origine de la présidente d’honneur du Parlement panafricain ne sont pas restés en marge de cette célébration. Leur sympathie et reconnaissances se sont traduites à Taboye et à Wani par la remise solennelle d’un sabre de commandement qui engage la nouvelle «Étoile de la Nation» à honorer sa communauté d’appartenance par sa constance dans la posture constructive et le dévouement patriotique. «Porte ce sabre, ne le dégaine que pour défendre ton honneur et ta dignité, défendre ton pays! Quand la paix et la sécurité reviendront, transforme sa lame en soc de charrue, en houe, en pioche pour développer ton pays auquel tu dois tout». Telle est la substance du serment au détour duquel les origines parentales de Chatto lui ont témoigné leur fierté de la voir accéder au panthéon des figures historiques du Mali.
Qui tire les ficelles contre la nouvelle marraine du lycée de Bourem ?
Le baptême du lycée public de Bourem au nom de Chatto CISSÉ ne fait pas que des heureux. Tandis que ses initiateurs y voient la célébration d’une figure emblématique et la reconnaissance de son mérite, une poignée d’agitateurs ne regardent la démarche que sous le prisme d’enjeux politiques qu’il pourrait recéler. En témoigne la surprenante levée de boucliers que l’initiative a inspirée à une certaine fronde – dont l’hostilité s’est manifestée à coups de pétitions et de protestations auprès des autorités en vue de faire échec au projet d’associer le nom de Chatto au lycée public de son bastion électoral. Et ça ne sont pas les arguments qui vont manquer aux frondeurs, qui auront longtemps brandi un défaut d’implication de décideurs potentiels – tels les parents d’élèves – comme motif de leur rejet. Une justification qui cache mal leurs calculs politiciens si maladroits que la fronde en a considérablement perdu d’adhérents. Elle s’est notamment réduite à une poignée d’inconditionnels dont un puissant membre du gouvernement notamment en une poignée de perturbateurs à l’échelle locale qui, selon certaines sources, reste encore sensible aux sirènes manipulatrices d’un adversaire politique juré de Chatto CISSÉ. L’intéressé, dont il convient de taire le nom par protection de nos sources, est soupçonné de tirer les ficelles dans l’ombre avec la bénédiction de son mentor qui n’est autre qu’un chef d’institution de la place. Quoique leurs manœuvres se soient constamment heurtées à l’irrésistible vague de sympathies envers Mme Haïdara Aichaita CISSÉ, le puissant tandem ne désespère pas, selon des sources concordantes, de parvenir par d’autres moyens subversifs à défier un processus dont l’envol semble irréversible. Wait and see.
A KEÏTA
Le Témoin