Carnet de voyage au centre du Mali : Le terrorisme, donne naissance au banditisme de haut niveau..
Meguetan INFOS
Le centre du Mali est la poudrière du terrorisme organisé par les groupes armés terroristes depuis poussières années. Les conséquences de cette occupation ont entrainé d’une part, un blocage de toutes la socioéconomiques d’une région considérée comme la plus prospère du Mali, d’autres part, les déplacements massifs des populations de cette zone vers d’autres régions du Mali.
Depuis la reprise de la région de Kidal par l’armée malienne, l’occupation du centre a visiblement changé de facette et d’agissement. Il ressort de constat général que la reprise de Kidal a amené un épuisement et la désorganisation quasi-total des groupes terroristes. Le financement et la fourniture en armes, munitions et en logistique sont désorganisés et coupés par endroit. La mort des chefs terroristes qui prenaient position de lieutenant conformément aux différents batillons terroristes a permis de tarir cet approvisionnement de ces divisions territoriales terroristes.
Les parrains étrangers sont coupés de leurs protégés, le ravitaillement n’existant pas, les terroristes changent de méthode d’intervention et d’agissement, car il ne s’agit que de survie. Pour rester en vie et dans certains cas pour échapper aux traques de l’armée malienne, certains se transformes en bandits de grands chemins. Les méthodes d’intervention restent cependant toujours similaires à celles des GAT. Ce qui a été constaté récemment régimes de plusieurs attaques récentes ciblés dans certaines localités du centre du pays, notamment dans les zones situées entre le cercle de Sofara et l’arrondissement de Timissa en cercle de Tominia région de San.
Cette zone, longtemps sous domination terroriste, les antagonistes, peulh, dogon et Bwa ont signé un pacte paix et de non-agression, il y a de cela environ 2 semaines. Cette signature de convention a été sanctionnée par une compétition de lutte traditionnelle durant 3 jours sous régime de championnat locale. Une compétition clôturée le samedi 03 Février 2024. Deux jours plus tard, soit le lundi 5 Février le village de Sissébougou dans l’arrondissement de Timissa, à environ une vingtaine de kilomètres du chef-lieu d’arrondissement a subi une attaque ciblée. Dans la matinée, des hommes armés ont procédé à des tirs de sommation créant, une panique au sein de la communauté. Les pseudos terroristes ont profité de l’occasion pour emporter bétails et des vivres, mais aussi pillé des boutiques et saisir autres objets précieux.
Les grandes interrogations qui se posent, est celles de savoir, comment est-ce qu’après une signature de convention entre les différentes communautés, surgit cette attaque dans l’ambiance même de la procédure de signature ? Est-ce un acte de sabotage par des mécontents qui étaient contre cette signature ? Mais réponse qui se généralise, c’est que ce sont des bandits qui sont derrières cette attaque.
Selon des sources locales des attaques sporadiques de même facteur se sont produites plusieurs fois dans la zone. Dans certains cas les auteurs ont été traqués et traités copieusement par les dozos qui se sont lancés à leur recherche. Après vérification d’identité des corps, il est ressorti que ce sont les jeunes des mêmes communautés qui sont les auteurs de ces actes sordides. Avec la station qui prévaut, ceux se procurent d’armes se transforment facilement en terroristes et souvent en bande organisées.
S’associe au phénomène, les règlements de comptes intercommunautaires et individuels attisent également l’image du terrorisme qui déjà essoufflé qui ne brille que de son image.
Il appartient donc aux force armées maliennes de développer un système de cadre pour lutter contre ce nouveau système de terrorisme.
Nayté