Les membres du grin affirment avoir constaté un engouement vis-à-vis de l’électricité qui est devenue une chose très rare aujourd’hui au Mali. Selon eux, l’arrivée du courant ne passe plus inaperçue à Bamako. « Après de longues heures de coupure, le courant est accueilli par des cris de joie des enfants, les mêmes que l’on entend quand les Aigles sont en train de gagner », déplorent-ils.
Même au grin, malgré leur âge et leur responsabilité, ils accueillent l’arrivée du courant avec un ouf de soulagement et de sourire aux lèvres. « A force de subir cette coupure, nous n’avons d’autres choix que de nous adapter ». En effet, les membres du grin semblent avoir saisi le rythme de l’EDM qui, à les entendre, distribue le courant comme un fauteuil pour 7 personnes. Tu t’assoies à peine que c’est le tour de l’autres. Avant, il se disait qu’EDM donnait le temps de charger les téléphones. Aujourd’hui, c’est à peine le temps d’avoir 50 % de charge !
Toutefois, au grin, les membres se trouvent souvent divisé par rapport à la question d’heure. Pourquoi ne pas servir les ateliers, offices et autres bureaux dans la journée, et le soir les domiciles ? Il est vrai que justement, notre urbanisation est faite de telle manière qu’on ne fait pas de différence entre zones d’activités et zones d’habitations.
Un autre problème.
Ibrahima Ndiaye
Mali Tribune