Un officier militaire a été tué dimanche, lors de son interpellation à Ouagadougou, la capitale burkinabè, dans le cadre d’un mandat d’amener en relation avec la tentative de coup d’Etat, a annoncé le procureur militaire dans un communiqué.
Le parquet militaire a expliqué avoir été informé d’un incident ayant entraîné la mort du commandant Ismaël Touhogobou, officier des forces armées nationales, dans le quartier Gounghin à Ouagadougou, suite à une interpellation qui aurait mal tourné.
L’intéressé faisait l’objet d’un mandat d’amener en relation avec la tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat, a fait savoir le procureur militaire Alphonse Zorma, ajoutant que l’officier « s’est opposé à son interpellation » et « aurait fait usage de son arme, blessant un élément de l’équipe d’interpellation ».
Une enquête a été immédiatement ouverte pour élucider les circonstances de cet incident, a-t-il conclu.
Fin septembre, les autorités burkinabè ont anoncé avoir déjoué une tentative de coup d’Etat et l’arrestation de quatre officiers militaires, alors que deux autres étaient toujours recherchés. Le 4 octobre, onze militaires dont huit officiers ont été suspendus par l’armée burkinabè.
Source : Xinhua