BRÈVES ET CONFIDENCES DU RENARD : FOOTBALL MALIEN : LE CONOR DE MIMI QUI EXPIE…
Le football malien semble sortir la tête de l’eau avec la brillante victoire des aiglons à la CAN U20. En tout cas, l’histoire retiendra que suite à la crise profonde de la fédération malienne de football, que c’est sous un comité de normalisation présidé par une brave et chanceuse dame, Mme Daou Fatoumata Guindo que le Mali remporte son premier trophée, le trophée de la 21è édition de la CAN U20, Niger 2019. Grâce à ce succès, le sélectionneur MamoutouKané et ses hommes ont permis au Mali d’inscrire son nom au palmarès de la CAN U20. Notre pays devient, ainsi, la 10è nation à décrocher le prestigieux trophée, après le Nigeria (1983, 1985, 1987, 1989, 2005, 2011, 2015), l’Egypte (1981, 1991, 2003, 2013), le Ghana (1993, 1999, 2009), l’Algérie (1979), le Cameroun (1995), le Maroc (1997), l’Angola (2001), le Congo (2007) et la Zambie (2017). Cette brillante prestation au Niger qualifie également le Mali pour la Coupe du Monde de votre catégorie.
Décidemment, le CONOR de MIMI qui expia les péchés de la Femafoot… !
Révision constitutionnelle : La démarche crédible et rassurante du comité d’experts
Le comité d’experts promet de déposer l’avant-projet de loi dès le 1er avril prochain. Cette nouvelle tentative de réforme constitutionnelle semble être celle qui va réussir. En effet, le comité d’experts en charge de l’élaboration de l’avant-projet de loi portant révision de la constitution de 1992, dirigé par Pr. Makan Moussa Sissoko montre toutes les chances de réussite ce, à travers sa démarche très crédible marquée par son processus inclusif. Depuis sa mise en place, ce comité a pris langue avec toutes les sensibilités et opté pour une méthodologie de travail bien organisée axée en quatorze points.Comme son président l’a promis dès le départ, ce comité a su faire du dialogue son cheval de batail en vue d’un processus inclusif comme le souhaite Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, président de la République, Chef de l’État, d’où sa chance de réussir là où les autres tentatives ont échoué.
Tentative de mesures règlementaires de la CMA : Un signal fort sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord
La mise en œuvre de l’accord peine toujours et la vie en communauté a horreur du vide d’une instance décisionnelle. C’est dans ce contexte que la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) avait annoncé l’application de nouvelles règles de la vie publique à Kidal édictées de façon unilatérale avant de se rétracter sous la pression de la communauté internationale. Dans cette tentative, le rôle du « cadi », le juge islamique, aurait-il été privilégié, au détriment des instances étatiques maliennes lesquelles sont absentes. Il est donc urgent d’accélérer le retour effectif de toutes les instances étatiques qui passe par l’effectivité de la mise en œuvre de l’Accord.
La CMA, qui administre la ville depuis plusieurs années, justifie ses mesures par l’insécurité qui augmente et à l’absence de l’Etat dans la région. Elle estime donc se devoir de prendre lesdites responsabilités en respect des coutumes locales.
Source : Le Renard