Le traditionnel Espace d’interpellation démocratique (EID) s’est tenu le mardi 10 décembre 2024. Comme c’est le cas le plus souvent, cette 28e édition a été également marquée par les questions foncières. Sur 554 dossiers reçus, 27 ont été retenus et lus en salle, 430 ont été transmis pour suite à donner, et 90 n’ont pas été retenus.
Les principaux sujets abordés concernaient les litiges fonciers et les difficultés d’accès aux documents administratifs, a fait savoir le Médiateur de la République. Pour rappel, l’EID est un cadre d’interpellation visant à informer les opinions publiques nationale et internationale “sur l’état des droits de l’Homme au Mali, contribuer de manière active et pédagogique à la réalisation d’une culture démocratique nationale et d’impulser de façon significative la politique de promotion et de protection des droits et libertés des citoyens”.
Accident de la circulation : Ramener le taux de 25 à 12 tués
Le comité interministériel de sécurité routière a tenu, en milieu de semaine passée, sa première réunion pour examiner et adopter des mesures proposées face à la recrudescence des accidents de la route.
Cette réunion intervenait quatre jours après le décès du gouverneur de la région de Ségou dans un accident de la circulation entre Ségou et Bamako. Face au chiffre affreux de 7685 accidents de la circulation routière constatés sur le réseau routier national en 2023 occasionnant 8627 victimes, dont 7938 blessés et 689 tués avec des usagers dont l’âge se situe entre 16 et 40 ans impliqués dans 76 % des cas d’accidents et dans 83 % des cas mortels, le comité prévoit de “réduire le taux de mortalité des accidents de la route de 50 % en le ramenant de 25 tués par 100 000 habitants à 12 tués par 100 000 habitants à l’horizon 2030”. Autre statistique alarmante, il a été indiqué que les engins à deux roues motorisées sont les plus impliqués, avec une proportion de tués de 30 % en 2023.
Cheptel malien : Plus de 80 millions de têtes concernées
La campagne nationale de vaccination du cheptel malien, au titre de la campagne 2024-2025, a été officiellement lancée le samedi 14 décembre Konobougou dans la région de Ségou. La vaccination couplée au marquage des animaux concerne 81 millions de têtes, toutes espèces confondues.
Elle vise à protéger le cheptel malien contre plusieurs maladies telles que la péripneumonie contagieuse bovine, la peste des petits ruminants, les pasteurelloses, la maladie de Newcastle, la variole aviaire, la maladie de Gumboro, la bronchite infectieuse, les charbons, la fièvre aphteuse, la dermatose nodulaire contagieuse bovine, la rage et la fièvre de la vallée du rift, qui demeurent des fléaux majeurs pour le cheptel malien.
En luttant contre ces maladies qui menacent la sécurité alimentaire et les revenus des éleveurs, le gouvernement du Mali dit également vouloir promouvoir un système de production intensive afin de répondre aux besoins du marché intérieur et des exigences des marchés extérieurs, tout en rendant les produits compétitifs.
Rassemblées par
Oumou Fofana et Alassane Cissouma
Mali Tribune