La Banque Malienne de Solidarité (BMS-SA), ressemble à tout point de vue à la fille adoptive de Ouologuem. On peut même dire qu’il a “enfanté”, avec le GRAND Babaly, la BMS-SA. Depuis 2002, il se bat aux côtés du très respecté et respectable PDG légendaire, Babaly Bah, lui aussi ayant fait valoir ses droits à la retraite. Comme directeur des ressources humaines et des moyens généraux, ce dogon pur-sang et bon teint fut la cheville ouvrière de la banque solidaire. Encore à l’état embryonnaire, Ouolo venait avant tout le monde, dès l’Aube, et se mettait aussitôt à faire l’entretien des locaux. Personne ne savait qu’il jouait ce rôle ingrat pour l’une des meilleures banques de la place aujourd’hui. C’est ce vendredi qu’il fera valoir ses droits à la retraite. Il quitte la banque avec le titre honorifique de conseiller spécial du directeur général. Une grande cérémonie sera organisée à son honneur ce soir à partir de 15 heures. Et la BMS-SA est bordée de ses affiches.
A la banque solidaire, il aura tout essayé et tout fait pour l’émulation des organes de presse. Avec son départ, les médias deviennent orphelins. C’est le prototype de cadre sincère et loyal, mais humain et profondément ancré dans les idéaux de l’institution financière à savoir la solidarité. Son sens élevé du devoir et son humanisme sont sans limites. Oui, Ouologuem doit mériter de la BMS-SA. Ouolo, profites-toi bien de ce repos réparateur corporel et spirituel. Et si l’on devrait t’éventrer, nul doute qu’on aurait vu graver quelque part sur tes intestins le sigle BMS-SA. OUOLO, tu sors par la grande porte, dignement, et honoré par tes prestations. Nous y reviendrons .
ISSIAKA SIDIBÉ
Le Matinal