Blocage des routes : le ministre Moulaye Ahmed Boubacar rattrapé par son mensonge
Les Maliens en général et en particulier les populations de Kayes méritent des explications du ministre Moulaye Ahmed Boubacar sur les locomotives dont il avait annoncé l’achat par l’Etat malien.
L’une des revendications des jeunes, qui bloquent la route Diboli-Kayes-Bamako depuis le vendredi 23 août 2019, est la reprise de l’activité ferroviaire dans la région de Kayes. Cette revendication met à nu le mensonge d’Etat pendant la campagne électorale de la présidentielle de 2018 de l’ancien ministre des Transports et du Désenclavement, Moulaye Ahmed Boubacar qui occupe aujourd’hui le portefeuille de ministre de l’Agriculture.
Des jeunes bloquent, par endroits, la route Diboli-Kayes-Bamako, depuis le vendredi 23 août 2019 pour dénoncer le mauvais état des routes dans la région de Kayes. Dans leur mouvement de protestation, ils exigent la réhabilitation des routes de la région de Kayes, la réouverture de l’aéroport Dag-Dag de Kayes et la reprise de l’activité ferroviaire dans la région de Kayes interrompue depuis plusieurs mois.
Ce dernier point des revendications de ces jeunes, c’est-à-dire la reprise de l’activité ferroviaire dans la région de Kayes, met à nu le mensonge orchestré par l’ancien ministre des Transports et du Désenclavement, Moulaye Ahmed Boubacar, aujourd’hui à la tête du département de l’Agriculture.
Pendant la campagne pour l’élection présidentielle de 2018, le ministre des Transports d’alors s’était fait filmer dans des locomotives en Afrique du Sud qui, selon lui, devaient arriver au Mali dans les mois qui suivent dans le cadre de la reprise de l’activité ferroviaire dans la région de Kayes.
Cette annonce du ministre Moulaye Ahmed Boubacar avait donné de l’espoir aux milliers de personnes, dont celle de la première région administrative de notre pays, dont l’activité économique est liée en partie au trafic ferroviaire.
Une année plus tard, les Maliens attendent toujours les locomotives dont l’achat par leur pays avait été annoncé par le ministre des Transports de l’époque, Moulaye Ahmed Boubacar, qui est aujourd’hui rattrapé par son mensonge, qui -de toute évidence- avait des fins électorales.
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