Alors que la situation sécuritaire reste volatile, l’activisme des groupes armés menace dangereusement la reprise des classes. Les axes routiers, les villages sont soumis constamment à la pression des présumés groupes armés radicaux. D’une manière générale, la quiétude des populations ne cesse de se rétrécir au gré des incidents sécuritaires générés par l’activisme des hommes armés dans cette région. L’insécurité porte sur le braquage de camions par des individus armés circulant à motos et les razzias de villages. De plus, les attaques et vols de bétails se sont multipliés, ainsi que les braquages sur des personnes mais aussi sur des véhicules de transports, particulièrement sur les axes routiers.
Il règne un véritable climat de peur et d’insécurité avec un impact réel sur la vie des populations qui s’interrogent sur la possibilité d’aller à l’école pour des milliers d’enfants et des enseignants qui craignent pour leur sécurité, en particulier dans les zones où des groupes armés extrémistes seraient actifs.
Koutiala :
Sans nouvelles de leur fils depuis des mois
Les proches de Salif Sidibé, 16 ans, sont sans nouvelles de lui depuis le 12 juin dernier. Ses parents ont diffusé un avis de recherche pour tenter de le retrouver.
Aucune trace de lui. Personne n’a eu de ses nouvelles depuis qu’il a quitté le domicile de ses parents à Sincina Plateau 3, Koutiala.
L’avis de recherche vise à savoir avec qui il est, à quel endroit ? Depuis sa disparition, l’inquiétude des parents grandit de jour en jour. Sans être paranoïaque, ils ne sont pas les seuls à s’inquiéter. Ses amis de classe de 11ème année du lycée Baobab sont solidaires. Dès qu’ils se sont rendu compte de sa disparition, les parents de Salif les ont informés. Eux non plus n’avaient pas de nouvelles de lui depuis plus de deux mois. Ils ont participé aux recherches, arpenté les quartiers pour le retrouver. Mais aussi inquiétant, en se disant qu’il y a vraiment quelque chose qui se passe. Si vous avez des informations, contactez le 79 10 04 92.
Kéniéba:
4 présumés braqueurs arrêtés
La police a mis fin aux activités d’un groupe de présumés braqueurs. Ce réseau s’était spécialisé dans les cambriolages de domiciles et braquages à main armée sur les sites d’orpaillage dont celui récent de Madinani, village distant d’environ 35 km de Kéniéba. Là, Karim Diarra, âgé de 24 ans, Mohamed Sangaré, âgé de 25 ans, Mady Diarra, âgé de 26 ans, Mady Tounkara, âgé de 23 ans, ont réussi à dérober une quantité substantielle d’or et d’importante somme d’argent, avant de se fondre dans la nature. Appréhendés le 29 août dernier, ils sont passés aux aveux. Et des enquêtes visant à démasquer d’éventuels complices sont en cours. En attendant, la police a saisi un pistolet de fabrication artisanale amélioré, accompagné de deux chargeurs garnis de munitions, une moto de marque Apache, utilisée apparemment pour parcourir rapidement les distances après forfait.
Le mode opératoire semblait consister pour le gang de repérer les personnes possédant un comptoir d’achat d’or ou de gros sous et il revenait au moment propice pour procéder à un cambriolage.
Manantali :
Un enfant meurt noyé dans une piscine
Un enfant de 4 ans s’est noyé dans la piscine de la Cité des cadres du barrage de Manantali, un ouvrage de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Retrouvé inanimé par son grand frère et voyant le petit garçon flotter dans le bassin, l’alerte a été donnée. Le maître-nageur qui s’est empressé de le sortir de l’eau ignorait tout de la présence des deux frères et les enfants n’étaient pas accompagnés de leurs parents. L’inhumation du corps est intervenue le lendemain du drame.
Une tragédie déchirante qui pose la problématique de la non- surveillance en permanence du bassin et du non-accompagnement des enfants. Une imprudence, une négligence qui va falloir corriger au plus vite pour éviter une répétition de tel drame.
3ème pont de Bamako :
Un homme s’est suicidé
Un homme de 35 ans a été retrouvé mort après avoir sauté lundi dernier du haut du 3ème pont sous les yeux d’un témoin, son jeune frère qui l’avait discrètement suivi à moto. Il avait été intrigué en apercevant son frère errer à la maison avec un air très déprimé. Puis, de » pas déterminés, il s’est engouffré dans sa voiture, une Toyota Avensis grise et pris la direction du pont.
Le jeune frère voulait tenter de raisonner le suicidaire, sans succès. Mais cet homme était déterminé à mettre fin à ses jours et il est arrivé un peu tardivement. Sa chute s’est terminé plusieurs mètres plus bas. L’homme a été déclaré décédé. Il s’est fracassé contre des grosses pierres.
Ses difficultés financières avaient affecté son bien-être psychologique. Il connaissait des problèmes financiers et personne n’a daigné voler à son secours.
Le drame a entraîné de gros ralentissements sur le pont pendant des dizaines de minutes lundi matin. Choqués par cette scène, plusieurs conducteurs ont immédiatement arrêté leurs véhicules à proximité
L’Informateur